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Sud Quotidien N° 6496 du 30/12/2014

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Politique de la décentralisation: Le porte-parole de l’UAEL "flingue" le retard des ressources
Publié le mercredi 31 decembre 2014   |  Sud Quotidien


Oumar
© aDakar.com par DF
Oumar Youm, ministre des collectivités locales et de la décentralisation, porte parole du gouvernement


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Le porte-parole de l’Union des associations d’élus locaux (Uael), Abdou Khadre Ndiaye, maire de la commune de Gaé a déploré hier, lundi 29 décembre les lenteurs dans la mise en œuvre de l’acte III de la décentralisation. Abdou Khadre Ndiaye qui s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la réunion du 15ème comité de pilotage du Programme national de développement local (Pndl), a fustigé le manque de cohérence entre les responsabilités transférées aux collectivités locales et les ressources effectives dédiées à ces domaines d’activité.

Encore une voix discordante contre l’acte III de la décentralisation. A la suite du député maire de Ziguinchor, Abdoulaye Baldé, c’est autour du vice-président de l’Union des associations d’élus locaux (Uael), Abdou Khadre Ndiaye, maire de la commune de Gaé de monter au créneau pour cracher ses quatre vérités sur les manquements dans la mise en œuvre de l’acte III de la décentralisation.

Abdou Khadre Ndiaye s’exprimait en marge de la cérémonie d’ouverture de la réunion du 15ème comité de pilotage du Programme national de développement local (Pndl) tenue hier, lundi 29 décembre à Dakar.

Il a ainsi déploré les lenteurs notées dans la mise en œuvre de certaines mesures mais aussi l’écart entre les responsabilités transférées aux collectivités locales et les ressources effectives dédiées à ces domaines d’activité.

«Le rythme est tellement lent et je pense qu’il convient de tirer la sonnette d’alarme. On a choisi d’avoir une décentralisation forte spécialisée sur les services sociaux de bases, il faudra donc qu’il ait une politique opérationnelle à la mesure de cette ambition. Je donne l’exemple du Budget consolidé d’investissement (BCI), qui n’est pas encore totalement délocalisé alors que tout le monde sait que l’éducation et la santé sont des compétences transférées aux collectivités locales. Je suis désolé, un Etat n’a plus à construire un poste de santé ou une salle de classe. C’est une aberration, sinon qu’on nous dise que la décentralisation, ça ne marche pas, on refait autre chose», martèle le vice-président de l’Uael.

En outre, le maire de la commune de Gaé, loin de s’en tenir là, reproche également à cette réforme chère à l’actuel président de la République, Macky Sall de constituer un problème de cohérence territoriale entre les collectivités locales.

«On n’en parle pas beaucoup mais, c’est une réalité. Puisqu’on voit des communes qui ont la taille de certaines régions. Ceci est inadmissible, certaines anciennes communautés rurales sont devenues des communes. Vous avez de petites communes qui n’ont même pas de territoire et qui jouent un rôle stratégique en termes d’influences et de positionnement dans les zones géographiques. Celles-ci, ont même une vocation territoriale. Cela pose énormément de problème», déclare-t-il.

Il suggère donc un «basculement total» vers un système de responsabilisation qui passera dit-il, par la «réédition des comptes et le devoir de rendre compte des exécutifs locaux». «Au niveau de l’Uael, nous ne serons pas là, pour faire de la figuration encore moins accepter qu’on fasse les choses à notre place. Les textes, c’est bon ! Mais, il faut dans la pratique, qu’il y ait une volonté concomitante qui puisse répondre aux exigences de la modernité et des perspectives réelles pour le développement du Sénégal», a-t-il tenu à préciser.

Pndl, un bilan positif qui cache des défis encore

Prenant la parole à son tour, le secrétaire exécutif du Pndl a dressé un bilan plutôt satisfaisant de l’année 2014. Selon lui, la presque totalité des trois recommandations faites au Pndl lors de la dernière réunion du comité de pilotage a fait objet de prise en charge.

Il s’agit de la recherche de nouveaux partenaires, l’accompagnement des collectivités locales et la diligence dans la mise en œuvre des premières opérations physiques du projet de pistes communautaires.
Toutefois, Samba Guèye a n’a pas manqué de rappeler que les défis sont encore réels et méritent une attention particulière.

«Des contraintes identifiées au niveau de toutes les parties prenantes et des délais de mobilisation de ressources de l’Etat et des collectivités locales à se structures davantage pour plus de viabilité», souligne Samba Gueye.

Qui informe par ailleurs que le budget 2015 du Pndl a connu une hausse de 50% en passant à 27,9 milliards francs CFA. Selon lui, cette hausse des crédits alloués au Pndl devrait lui permettre une meilleure prise en charge des actions stratégiques à portée locale et nationale.

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