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Sud Quotidien N° 6495 du 29/12/2014

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Faible affluence aux points de vente des céréales et produits locaux: Les Sénégalais ne sont pas friands du consommé local
Publié le mardi 30 decembre 2014   |  Sud Quotidien


La
© aDakar.com par MC
La Foire Internationale de Dakar bat son plein
Dakar, le 24 Décembre 2014 - La Foire internationale de Dakar se déroule à au Centre International de Commerce Extérieur du Sénégal. Cette 23e édition a démarré le 18 et prendra fin le 29 Décembre 2014.


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Les expositions des céréales locales et autres denrées alimentaires cultivés au Sénégal n’ont pas encore enregistrées un grand rush. Situé juste à l’entrée du Cices, le village des céréales accueillent les exposants du riz de la vallée. Les clients ne s’y bousculent pas. Un simple regard sur les sacs éparpillés un peu partout, pousse les vendeurs à venter les mérites de leurs produits. Malgré cette stratégie marketing, les chiffres d’affaires ne sont pas toujours bons. Trouvée devant son étale Maguette Lô confie, «les clients ne sont pas au rendez-vous et pourtant le prix est abordable. Le coût du sac de 25 Kg varie entre 7000 et 8000 F Cfa».

D’autres exposantes confrontées au même problème sont Ndatté Dieye et Oulimata Diakhaté. Toutes deux originaires du Walo, elles représentent à la foire leur Groupement d’intérêt économique (Gie). La vente n’est pas bonne et elles risquent de rentrer sans écouler leurs stocks.

«J’ai amené 20 tonnes de riz, malheureusement je n’ai pas pu écouler une grande quantité», laisse entendre Oulimata Diakhaté. La mévente, Ndatté Dieye l’a également ressenti. «Nous sommes plus d’une vingtaine de groupements à exposer nos produits mais, aucun de nous n’est parvenu à vendre la moitié de son stock», se désole-t-il.
Les causes d’un tel fait, Ndatté la repose sur un manque de publicité. «Les gens ne savent pas souvent la qualité de nos produits. Il y a un déficit de communication et les autorités doivent nous aider à valoriser davantage les produits locaux», tonne-t-elle.

Les exposantes du riz local ne sont pas les seules à souffrir du manque d’intérêt de leurs marchandises. Niché dans le pavillon brun au village de l’agriculture, la direction de l’horticulture, elle aussi n’attire pas malgré les différentes transformations des fruits exposées dans des bouteilles.

«Nous avons toute sorte de produits, des mangues transformées, des jus de bissap et autres denrées, mais les clients viennent à compte goutte», indique une exposante. Interpellée sur la rareté des clients Ndeye la gérante répond avec un large sourire : «c’est parce que les gens ne connaissent pas le mérite de nos produits. C’est meilleur que les boissons qui nous viennent de l’étranger. Tout est naturel, on n’y a rien ajouté.»

Au pavillon des régions également, les produits transformés attendent l’arrivée d’un client. Même si reconnait Mame Anta, une Thiessoise, la vente est meilleure que les éditions précédentes. «Certes, ce n’est pas le grand rush mais c’est mieux que l’année passée. Ceux qui ont l’habitude de consommer nos produits viennent acheter sans marchander. D’autres, en revanche, si on arrive à les convaincre finissent par acheter», souligne-t-elle.
Fatou NDIAYE

ACCESSOIRES FEMININS, COUVERTURES ET THES AMAIGRISSANTS : LA BONNE AFFAIRE DES COMMERÇANTS

Si certains se plaignent de la rareté des clients, d’autres en revanche, ont écoulé la quasi-totalité de leurs stocks. Parmi ces derniers figurent ceux qui vendent les accessoires de femmes. Son étale installé non loin du pavillon orange, Modou vend des sacs. «La vente est bonne», indique-t-il. «J’avais amené beaucoup de sacs, actuellement il me reste pas grand-chose. J’ai tout écoulé en échange de 5000 F Cfa l’unité. Les sénégalaises aiment porter des sacs c’est pourquoi à chaque édition j’opte pour ce choix et je m’en sors bien», confie-t-il.

Un autre commerce lucratif est la vente des produits cosmétiques. Son stand situé au pavillon orange, Samuel un Béninois se réjouit de sa présence à la foire. «En ce moment, il me reste que de la commande. J’ai presque tout vendu. Ma marchandise était faite de gel de bain, parfum de chambre et des produits pour augmenter la chevelure. Ce n’est pas cher c’est pourquoi, la vente s’est faite rapidement. Le prix variait entre 1000 et 1500 F Cfa. Les thés amaigrissants sont également très prisés à la foire de Dakar», souligne-t-il.

Aminata, une gérante de stand appartenant à des Egyptiens confie, «les thés sont très appréciés. Le paquet est vendu à 2000 F Cfa. Et des clients en prennent une dizaine».
La foire coïncidant avec l’arrivée du froid, les couvertures sont aussi très recherchées. Nombreux sont les visiteurs qui quittent le Cices un paquet de couverture à la main. Un jeune homme rencontré à quelques encablures du pavillon des régions fait parti de ceux là. «J’ai acheté ma couverture à 15.000 F Cfa. Je trouve que le prix est abordable et la qualité aussi est bonne. La vente des chaussures et des glaces est aussi lucrative à cette veille de clôture de la 23éme édition de la foire», s’enthousiasme-t-il.

ECHOS... ECHOS...

Les Sénégalais adeptes de la dernière minute
L’affluence qui sévit au Cices à quelques heures de la fin foire contraste d’avec l’ambiance des jours précédents. Tous les stands sont pris d’assaut. Même sur la passerelle menant à l’entrée du Cices, il faut faire usage de ses coudes pour se frayer un chemin.

La foire n’échappe pas à la mendicité
Les mendiants eux aussi ont tenu à être présents à la foire. Assis sur des chaises roulantes ou à même le sol, ils font les yeux doux aux visiteurs espérant une pièce de monnaie en retour.

Cheikh Amar,le guest Star
L’homme d’affaire Cheikh Amar a été le samedi 27 décembre, le visiteur phare de la foire. Venu assisté à la réception du matériel agricole destiné à la Saed, l’homme sans le vouloir du reste, à attirer toutes les attentions. Si ce n’est des gens surpris qui l’interceptent, ce sont des artistes qui chantent ses louanges.

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