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Le Quotidien N° 3567 du 23/12/2014

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Faculté de médecine : Le rectorat oriente la pagaille
Publié le lundi 29 decembre 2014   |  Le Quotidien


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La crise secoue la Faculté de Medecine de l`UCAd après le limogeage du doyen Abdourahmane Dia dit Ardo


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Les enseignants de la faculté de médecine de l’Université Cheikh Anta Diop de Dakar (Ucad) tiennent à la réputation de leur département. L’orientation de 1100 nouveaux bacheliers en médecine, pharmacie, odontologie constitue un précédent dangereux qu’ils ne sont pas prêts à approuver.

Selon Malick Faye, secrétaire général du Syndicat autonome des enseignants du supérieur de la section Faculté de médecine, ce département est connu pour être un havre de paix, un centre d’excellence, la seule structure qui, dit-il, fonctionne à l’Ucad quand tout est à l’arrêt. «Mais nous sommes obligés d’être au devant de la scène à cause d’une politique d’affaiblissement de la Faculté par le ministère de tutelle. La Faculté ne peut pas contenir ces 1.100 nouveaux bacheliers qui ont été orientés dans ce département dont les capacités d’accueil ne dépassent pas 300 places». D’après lui, la Faculté de médecine est une école de formation où 80 % des études sont constituées de cours et de stage. Actuellement, informe-il, aucun établissement hospitalier ne peut accueillir tous ces étudiants. «En troisième année, on a presque 500 étudiants qu’on ne peut pas transférer dans les hôpitaux pour des besoins de stage. Et ils doivent faire la pratique à l’hôpital. Il ne s’agit pas pour nous de réclamer un amphithéâtre. Nous avons fait toutes les gymnastiques possibles et probables, mais nous ne pouvons pas les accueillir», insistent les enseignants qui soulignent, en outre, qu’à l’heure actuelle, il n’y a que la Faculté de médecine qui a démarré les cours de l’année 2014-2015. Forts de ce constat, ils avancent que ces étudiants peuvent être orientés dans les autres facultés qui n’ont pas encore démarré. «Il est arrivé que des enseignants soient obligés de recaler des étudiants parce qu’ils n’ont pas fait de stage. On ne comprend pas pourquoi le ministre veut nous interdire de dire non par rapport à une pléthore d’étudiants à la faculté de médecine», se préoccupent les syndicalistes, avant de dire qu’ils sont déterminés dans ce combat. «Le doyen de la faculté, sur injonction de l’Assemblée de l’Université, a osé dire non. C’est pourquoi il a été limogé. Et nous allons continuer la lutte», s’engagent-ils.

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