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Un officiel explique les tenants et aboutissants de la dernière LFR
Publié le lundi 29 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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La deuxième loi de finances rectificative (LFR) votée vendredi par l’Assemblée nationale, se justifie par une hausse des recettes attendues ajoutée à d’autres ressources supplémentaires, pour un total de 38 milliards de francs CFA, a indiqué, samedi à Mbour, le directeur des Finances, Moustapha Bâ.

Le budget national enregistre une augmentation de 38 milliards de francs CFA à l’issue du vote de la deuxième loi de finances rectificative, comparée à la première, a-t-il précisé au terme d’un atelier de partage sur les politiques économiques, budgétaires et financières du Sénégal. Cette rencontre était initiée par le Collectif des journalistes économiques du Sénégal (COJES) et le ministère de l’Economie, des Finances et du Plan.

Selon le, directeur des Finances, cette augmentation se justifie par "des performances" dans la collecte de recettes pour près de 20 milliards de francs CFA, ajoutées à d’autres ressources supplémentaires dont 5 milliards reçus d’Arcelor Mittal et 3 de la coopération canadienne, dans le cadre de l’appui budgétaire sur la distribution des matériels scolaires.

S’y ajoutent 7 milliards du Fonds national de retraite de près de 7 milliards de francs CFA, soit un total de 30 milliards de francs CFA, selon le directeur des Finances.

"On a fait une première LFR qui a permis de restructurer le budget, d’enlever toutes les dépenses de fonctionnement qui n’avaient pas d’impact sur l’investissement, de rationaliser les dépenses courantes’’, a-t-il rappelé, précisant que celle-ci avait "été élaborée dans un contexte où on pensait que nos recettes allaient s’améliorer". "On a (finalement) eu une baisse de 7,7 milliards de francs CFA, soit 0,3%", a-t-il signalé.

Parlant de la question de la maîtrise des finances publiques, il a dit que pour 2014, la masse salariale était de 483,5 milliards de francs CFA, avec un effectif de 100 250 agents. "Cela veut dire que dans la Fonction publique, on a augmenté de plus de 11 mille agents et le salaire moyen par agent a augmenté avec un ratio relativement supérieur", a déclaré M. Bâ.

"Ce ne sont pas les soldes indiciaires qui posent problème", selon lui, mais les nombreux avantages, titres et indemnités accordés à certains corps "durant la décennie récente" et qui "gonflé la masse salariale".


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