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Audit des fonctionnaires : plus de 50% des médecins-internes "victimes" des suspensions de salaire
Publié le mardi 7 janvier 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Plus de 50 pour cent des membres de l’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal sont affectés par les audits et n’ont donc pas perçu leur salaire du mois de décembre, a révélé, mardi à Dakar, son président Gérard Akpo, dénonçant "le flou qui entoure le statut des internes des hôpitaux".

"Comme une bonne partie des autres corps de métiers, nous sommes victimes de cet audit établi par le fichier de la Fonction publique. Ainsi, 50% de nos membres se sont retrouvés sans solde à la fin du mois de décembre", a-t-il déclaré au cours d’une conférence de presse.

L’Association des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal rencontrait les journalistes pour faire le point de la situation des internes des hôpitaux du Sénégal relativement aux résultats de l’audit physique et biométrique des agents de l’Etat. La rencontre était également axée sur le statut et les enjeux de la formation des internes et anciens internes des hôpitaux du Sénégal.

"Nous avons saisi notre tutelle (ministère de la Santé) mais jusqu’à ce jour, il n’y a aucune directive qui nous est donnée pour que les internes puissent faire les démarches nécessaires pour rentrer dans leurs droits", a dit M. Akpo.

Il s’est étonné de ce que d’autres agents qui sont dans la même situation sont en train de bénéficier de voies de recours, contrairement aux internes et anciens internes des hôpitaux qui ne savent "toujours pas comment faire".

Selon lui, cette situation est dû au fait que les internes des hôpitaux ne sont pas des agents de la Fonction publique, alors que l’audit concerne les agents de l’Etat. "C’est cela le problème. C’est une erreur qui a été admise par l’autorité elle-même. Cela fait une semaine que nous attendons pour voir comment faire pour débloquer cette situation", a fait savoir Gérard Akpo, entouré de responsables de l’association regroupant internes et anciens internes.

Ils ont profité de cette conférence de presse pour inviter les autorités publiques à procéder à une révision "claire et définitive" de leur statut. "Tous nos problèmes sont liés à notre statut qui n’est pas du tout clair. Cela fait des années que notre association se bat pour une clarification et orientation claire et définitive par rapport à notre statut", a souligné Gérard Akpo.

"Notre principal problème c’est le statut. Il est temps qu’on engage une réflexion de fond pour l’adoption d’un statut définitif. Nous interpellons les autorités afin de mettre à terme à cette situation", a-t-il déclaré.

Ces médecins-internes composés de pharmaciens, de médecins généralistes, de psychiatres et d’autres agents sanitaires ont aussi fait un plaidoyer pour qu’ils puissent bénéficier d’un accompagnement dans leur formation.

"Nous demandons au ministère de la Santé d’accompagner les étudiants qui ont été reçus au concours d’internat dans la prise en charge de leur formation. Une fois admis au concours, nous dépensons entre 500.000 et 800.000 francs CFA pour payer nos études de spécialisation", a ajouté Gérard Akpo.

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