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Le Quotidien N° 3567 du 23/12/2014

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CREI- Pour «faux témoignage» : Le Parquet veut poursuivre Mansour Gaye
Publié le vendredi 26 decembre 2014   |  Le Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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«Je ne me rappelle pas avoir tenu ces propos»
L’expert-comptable, Mansour Ga­ye, a repris la parole après une longue pause de son audition. Le patron du cabinet Cice, devenu Grant Thorn­ton, a d’abord démenti avoir parlé de Karim Wade et du financement de An Media, lors de l’enquête préliminaire.

Voilà qui a choqué le substitut du Procureur spécial qui se désole des «variations dans les déclarations du témoin». Antoine Diome dit : «Ce n’est pas possible. Pourtant lors de l’enquête préliminaire, vous vous êtes expliqué de long en large en disant qu’An Media attendait le financement partiel ou total de Karim Wade.» L’expert-comptable a dégagé en touche : «Je ne me rappelle pas avoir tenu ces propos. Je n’ai jamais parlé de Karim avec Cheikh Tidiane Ndiaye.» Mansour Gaye pousse ainsi le substitut du Procureur spécial à lire à l’attention de la Cour ses dépositions devant les gendarmes enquêteurs. Antoine Diome est même allé plus loin en sollicitant la production du carnet de déclarations faites par le témoin. Agacé par ce qu’il considère comme un «revirement», il a demandé des poursuites contre M. Gaye pour «faux témoignage».

La défense réclame le PV de Agboba sur des «tortures»
La défense a pris la balle au rebond, demandant ainsi la production du carnet de déclarations de Pierre Agboba et d’un témoin qui a parlé de tortures dans le cadre de ces auditions. Interpellé par la Cour qui a voulu savoir comment une société peut continuer à fonctionner avec 37% de dette publique, le témoin dit : «Des procédures de recouvrement n’ont pas été engagées, du moins je n’en ai pas connaissance. Les pièces comptables ne le démontrent pas. Ce qui fait que l’entreprise pouvait toujours fonctionner.» Le patron du cabinet Cice soutient tout de même qu’An Media a pu survivre malgré l’endettement gratuit vis-à-vis des institutions de l’Etat. Mansour Gaye se dit choqué par le niveau d’endettement de la société.

Mansour Gaye évalue An Media à 1 milliard 152 millions
Un aveu qui a intrigué Henri Grégoire Diop à qui il expliquera que la société a subi des dégâts et des pertes énormes cumulés entre 2006 et 2012 et estimés à 3 milliards 498 millions. Rappelant n’avoir joué qu’un «rôle d’assistance et de conseil», le témoin nie être le «bras allongé de Karim dans la société An Média», même s’il avoue avoir élaboré un business-plan pour le compte des amis de l’ancien ministre (Cheikh Tidiane Ndiaye et Vieux Aïdara). «Le principe d’actionnariat ou de représentation suppose un écrit», répond le témoin. Avant d’ajouter que c’est bien lui qui a aidé les deux promoteurs à faire le business-plan d’An Media. Mansour Gaye évalue la société à hauteur de 1 milliard 152 millions. Sur l’origine de cet argent, il répond en ces termes : «On ne gère pas l’argent des clients, mais des pièces comptables. L’argent n’a jamais été mis à ma disposition quand An Media a débuté ses activités.» La Cour a suspendu l’audience jusqu’à lundi à la suite de l’annonce du décès d’un des avocats de Karim Wade, Me Mame Abdou Mbodji.

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