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Sud Quotidien N° 6492 du 24/12/2014

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Entrée en vigueur du tarif extérieur au 1er janvier: Les premières conséquences négatives sur les médicaments
Publié le jeudi 25 decembre 2014   |  Sud Quotidien




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L’immobilise des acteurs (Etat, secteur privé, consommateurs) sur les enjeux de l’heure et futur militent largement en défaveur des Etats africains aspirant à l’émergence. Ces chevauchements ont été relevés hier mardi, par les différents intervenants sur le thème: «L’avènement du Tec-Cedeao: quels enjeux pour le secteur productif communautaire?». Laquelle problématique s’inscrit dans l’agenda du forum scientifique de la 23ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak).

A quelques jours de l’entrée en vigueur du tarif extérieur commun (Tec) de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’ouest (Cedeao) (1er janvier), les premières conséquences négatives sont perceptibles sur les médicaments. Ceci, faute d’une «faible taxation sur les produits médicamenteux, et cela n’incite pas à la production». La révélation est du colonel Guidato Sow, directeur de la réglementation et de la coopération internationale. C’était, hier mardi, lors d’un débat interactif au deuxième jour du forum scientifique ouvert lundi, dans le cadre de la 23 ème édition de la Foire internationale de Dakar (Fidak).

Dans son propos, il a avancé que «le tarif relève toujours de la volonté politique d’un Etat. Mais, lorsque vous taxez faiblement un produit, cela veut dire que vous ne comptez pas produire cette marchandise. Donc vous privilégiez son importation. Or, au même moment le Nigéria, un géant de la Cedeao a choisi de taxer fort les médicaments et à créer une centaine de petites unités pour produire ces propres médicaments. Parce que convaincu que le médicament reste un bien social très pesant dans l’économie».

A Cela, s’ajoute «l’huile que nous fabriquons chez nous taxée à 35% contre 20% de celui importée. Dans cette logique, il est clair que c’est notre huile qui sera défavorisée». Mais tient-il à préciser: «Cette anomalie relève des industriels qui n’ont pas su alerter pour que des correctifs nécessaires soient apportés à temps». Parce que, soutenant la thèse selon laquelle, «cela relève de l’Etat, or cela implique aussi bien l’Etat, le secteur privé que les consommateurs», a-t-il fait savoir.

Dans son intervention, le conférencier du jour, Mor Talla Kane, directeur exécutif de la Confédération nationale des employeurs du Sénégal (Cnes) a déploré, entre autres failles, la non implication massive des acteurs dans le processus de diffusion et de vulgarisation du Tec, la non anticipation des africains sur les enjeux de l’heure et futur». Pour preuve dira t-il «le cas de la fièvre à Ebola qui a tué plus 6000 personnes et continue encore à faire des ravages. Depuis longtemps cette maladie est connue mais jamais des initiatives n’ont été développées pour financer la recherche d’un anticorps ou médicament censé guérir ou anéantir le risque. Nous sommes toujours dans la expectative, dans l’après action. Et ceci, ne milite pas en faveur des Etats qui aspirent à l’émergence».

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