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Sud Quotidien N° 6492 du 24/12/2014

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Alioune Sarr, ministre du commerce sur les TEC: "Les produits importés comme l’oignon et la pomme de terre sont taxés à 35%"
Publié le jeudi 25 decembre 2014   |  Sud Quotidien


Alioune
© aDakar.com par DF
Alioune Sarr, ministre du commerce


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Le ministre du commerce, du secteur informel de la consommation, de la promotion des produits locaux Alioune Sarr, a présidé hier, mardi 23 décembre, la cérémonie d’ouverture de la troisième session du forum scientifique de la 23e édition de la Fidak portant sur le thème : « Réalisation du marché commun et insertion dans l’économie mondiale ». Lors de cette rencontre, il a souligné que les produits importés comme l’oignon, la pomme de terre seront taxés à 35 %.

«Les produits comme l’oignon et la pomme de terre du Sénégal, qui sont de la 5e bande, vont avoir une protection de 35 % contre ses concurrents venant de l’étranger. Nous faisons également la promotion de nos tissus textiles. Ainsi, le Wax importé sera taxé aussi à 35 % parce que tout simplement nous avons des industries qui peuvent fabriquer le Wax ». La précision est d’Alioune Sarr, ministre du commerce, du secteur informel, de la consommation de la promotion des produits locaux qui présidait hier, mardi 23 décembre, la troisième session du forum scientifique en marge de la 23 ème édition de la Fidak qui est axée sur le thème : «Réalisation du marché commun et insertion dans l’économie mondiale »

Par conséquent, il révèle qu’avec l’entrée en vigueur du Tec au mois de janvier 2015, les producteurs d’oignons de pommes de terre et les fabricants de Wax vont pouvoir avoir des produits qui seront beaucoup plus compétitifs que les produits étrangers. Par ailleurs, il a rappelé aussi que le tarif extérieur commun de la Cedeao est beaucoup plus protecteur que le tarif extérieur de l’Uemoa qui était limité à 20 % de taxe.

«C’est une opportunité pour nos entreprises, mais il faut que les consommateurs comprennent que quand ils vont acheter un produit étranger, naturellement il y aura une surtaxe parce que tant qu’on ne développe pas une production suffisante, on ne pourra pas créer des emplois pour nos jeunes », soutient-il.

Ainsi, invite-t-il les entreprises, le secteur privé et le gouvernement à faire bloc pour la mise en place d’un comité de veille pour le suivi de cette évolution et probablement pour apporter des solutions aux disfonctionnements qui vont survenir.
Selon Alioune Sarr, l’adoption du Tec de la Cedeao constitue une étape déterminante dans le processus de création de l’union douanière dans l’espace sous régional et traduit une avancée majeure vers le marché commun.

« En effet le tarif extérieur commun avec les mesures de défense commerciale qui vont l’accompagner, a pour vocation de traduire les priorités de développement de nos économies et devra permettre une taxation uniforme des produits importés et une protection renforcée du tissu régional contre les pratiques anti concurrentiels », a-t-il souligné.

Pour sa part, Mor talla Kane directeur exécutif de la Cnfs qui présentait une communication sur « l’événement du Tec Cedeao, quels enjeux sur le secteur productif communautaire », a relevé que le Tec est une possibilité pour l’économie sénégalaise de pouvoir compétir sur d’autres zones et d’élargir sa zone d’extension.

«Il y a un intérêt pour les Etats évidemment parce qu’il permet de mutualiser toutes les ressources et de diminuer certainement la balance commerciale déficitaire. C’est aussi une possibilité pour les Etats de multiplier leurs offres», ajoute Mr Kane.

Pour que les entreprises puissent compétir et gagner, il est important selon lui, qu’elles soient dans un environnement de classe internationale qui soit à peu prés égal sinon mieux que celui des concurrents.

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