Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Education
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Education

La qualité de l’enseignement conditionne le développement humain, selon un officiel
Publié le vendredi 19 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© aDakar.com par DF
La qualité de l`enseignement conditionne le développement humain
Dakar, le 18 Décembre 2014 - Les travaux de recherche menés dans les universités sénégalaises doivent d`abord impacter la qualité de l’enseignement pour ensuite propulser le développement humain, a soutenu, jeudi à Dakar, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Ibrahima Guèye.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Les travaux de recherche menés dans les universités sénégalaises doivent d'abord impacter la qualité de l’enseignement pour ensuite propulser le développement humain, a soutenu, jeudi à Dakar, le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Ibrahima Guèye.

"Nous devons penser qu'un contenu d'enseignement" capable de "propulser le développement humain ou la croissance économique sera assuré par des jeunes bien formés. A cet effet, les travaux de recherche effectués dans nos universités doivent d'aborder être axés sur la qualité", a-t-il déclaré.

Le secrétaire général du ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche procédait à l'ouverture de la troisième édition des Journées du réseau "Lacto" (Langage, argumentation et cognition dans les traditions orales) qui se tient à la Faculté des sciences et technologies de l'éducation et de la formation (FASTEF).

Cette rencontre de trois jours est axée sur "la spécificité de la cognition et de l'argumentation orales". Elle reunit des enseignants-chercheurs en provenance d’Afrique et de l’Europe.

"Nous avons étudié et pratiqué la langue anglaise pendant plusieurs années. Nous en connaissons le vocabulaire, la grammaire mais sommes incapable de soutenir une communication correcte en anglais. C’est à la limite incompréhensible", a soutenu Ibrahima Guèye.

Selon lui, "c’est ce paradoxe dans nos écoles ou nos universités qu’il faut lever. Les travaux doivent impacter sur la qualité de notre système éducatif mais aussi permettre à la société de résoudre et de relever un certain nombre de défis", a ajouté M. Guèye.

Aussi le secrétaire général du ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche invite-t-il les autorités publiques et les universitaires à tirer les bonnes leçons et les enseignements utiles de cette situation, pour que soit dépassée la dichotomie entre l’orale et l’écrit.

La conférence inaugurale de cette rencontre, axée sur "Ce que parler peut faire", a été introduite par le philosophe sénégalais Mamoussé Diagne, dont le propos s'est résumé atour de l'existence d'une spécificité argumentative de l'oralité.

"Du fait de cette spécificité, les formes de cognition seraient variables selon que l’on soit dans des sociétés exclusivement orales ou dans des sociétés de l’écrit dans laquelle l’oralité serait porteuse et créatrice d’une argumentation et d’une cognition spécifiques", a-t-il soutenu.

"A contrario, a-t-il souligné, l’on peut valablement soutenir que certaines formes d’argumentation ne sont possibles qu’à la faveur d’une supplémentation des formes d’argumentation orales par l’écrit", consistant "à soumettre un abstract abordant ces questions à partir de l’histoire de la philosophie occidentale, de la philosophie du langage et de la linguistique".

 Commentaires