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Un universitaire sur le dialogue interreligieux : ’’Il nous faut consolider notre modèle’’
Publié le jeudi 18 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


6e
© aDakar.com par MC
6e Édition du Colloque: "Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux"
Dakar, le 17 Décembre 2014 - La Fondation Konrad Adenauer organise son traditionnel Colloque: "Plaidoyer pour le dialogue inter-religieux". Durant deux jours, universitaires, religieux et simples citoyens vont se pencher sur le thème de la sixième édition de ce forum qui a pour thème cette année, "Femme, religion et société".


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Le Sénégal doit travailler à consolider son modèle du dialogue interreligieux en s’évertuant à tuer les "germes de l’intolérance’’ qui subsistent à travers le pays, a déclaré, mercredi à Dakar, l’universitaire sénégalais Babacar Samb.

"Nous sommes un pays de dialogue interreligieux. C’est connu de tous. Le dialogue est là mais il doit être permanent, parce que les germes de l’intolérance existent toujours et il faut les tuer", a déclaré M. Samb, enseignant au département d’arabe de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) de Dakar.

Le professeur Samb représentait le recteur de l’UCAD à un colloque interreligieux sur le thème "Plaidoyer pour le dialogue interreligieux. Femme, religion et société". Cette rencontre est à une initiative commune de la Fondation Konrad Adenauer, de l’ambassade d’Israël, de l’Association sénégalaise de coopération décentralisée et de l’UCAD.

Y ont pris part, des représentants et experts religieux, des représentants d’institutions de formation laïques et confessionnelles, des responsables d’organisations de la société civile ainsi que des acteurs de la vie politique, économique et sociale du pays.

"Le dialogue interreligieux doit être permanent parce que les germes de l’intolérance existent toujours", a prévenu Babacar Samb, intervenant devant un parterre d’experts et de diplomates étrangers. Ils ont tous magnifié "le modèle sénégalais dans le domaine du dialogue interreligieux".

"Nous devons tuer ces germes en bâtissant une société de paix, du progrès et de tolérance", a insisté M. Samb, au nom du recteur de l’UCAD Ibrahima Thioub.

Evoquant le thème de cette rencontre ("Femme, religion et société"), Babacar Samb a dit que "la marginalisation et l’infériorisation des femmes sont contraires à ce que disent les textes religieux qui ont tous élevé la femme à un niveau très élevé".

Il a aussi fait un plaidoyer pour une restauration d’une culture de la paix. "Les femmes s’avèrent être un véritable maillon dans cette chaîne de restauration de cette culture de la paix. Les femmes sont source d’enrichissement d’une diversité culturelle, mais aussi d’une diversité religieuse", a-t-il estimé.

Ce colloque de deux jours vise à "revisiter les différentes religions par rapport au rôle et à la responsabilité des femmes", les textes stipulant "souvent l’égalité des genres, alors qu’il y a un paradoxe entre le discours et le vécu".

Cette thématique sera abordée en trois panels, dont "Rôle et contribution des femmes dans l’histoire et l’évolution des religions". "Droits, libertés et responsabilités de la femme dans le cadre de multiples juridictions" et "Rôle et place des femmes dans les processus de paix" constituent les deux autres sous-thèmes.



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