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Le Soleil N° 13037 du 8/11/2013

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Protection de l’environnement dans les pays en conflit : Banki-Moon plaide pour le renforcement de la gouvernance
Publié le vendredi 8 novembre 2013   |  Le Soleil


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© Autre presse par DR
Le secrétaire général de l’organisation des Nations-Unies, Ban Ki Moon


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Le secrétaire général des Nations-unies a souligné l’importance de renforcer la gouvernance en vue de protéger l’environnement dans les pays touchés par des conflits. Il s’exprimait lors de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé.

Renforcer la gouvernance des ressources naturelles et exercer une surveillance stricte dans les pays touchés par les conflits. C’est ce que propose le secrétaire général des Nations-unies lors de la Journée internationale pour la prévention de l’exploitation de l’environnement en temps de guerre et de conflit armé.

«Nous disposons de connaissances de plus en plus amples au sujet de l’importance du volet environnement du développement durable. Et pourtant, des ressources naturelles telles que les forêts, la faune et la flore, l’eau et les terres arables continuent d’être exploitées et dégradées lors des conflits armés, mettant en péril la paix et la sécurité à long terme », a dit Banki-Moon dans un communiqué du Centre d’information des Nations unies. Selon lui, en Afrique centrale et orientale, le trafic des minerais, du bois, du charbon, des espèces sauvages et des drogues finance les activités illicites des groupes armés et des réseaux criminels. À titre d’exemple, Banki-Moon soutient que le trafic du charbon en Somalie permet aux insurgés et aux groupes terroristes d’engranger des recettes annuelles d’un montant de 384 millions de dollars. «Si nous renforcions la gouvernance des ressources naturelles et exercions une surveillance plus stricte dans les États touchés par les conflits, nous pourrions empêcher ces ressources d’alimenter les conflits, consacrer des recettes tant nécessaires à la revitalisation de l’économie et instaurer une paix plus durable. À l’inverse, tout échec sur le plan de la protection et de la gestion des ressources naturelles de manière équitable ne fera qu’accroître la vulnérabilité de ceux qui dépendent, le plus, de ces ressources, surtout les pauvres », souligne-t-il. Le secrétaire général de l’Onu indique que la destruction des armes de guerre dans de bonnes conditions de sécurité revêt également une importance primordiale. Selon lui, c’est l’une des difficultés auxquelles l’Onu et l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques font face, à l’heure qu’il est, en Syrie, où la destruction des armes chimiques et des centres de production doit s’accompagner de strictes mesures de protection de l’environnement, pour empêcher la contamination chimique et l’apparition de nouveaux « points chauds » environnementaux et éviter les risques sanitaires.

«En cette Journée internationale, nous soulignons combien il est fondamental de protéger l’environnement en période de conflit armé et de restaurer la bonne gouvernance des ressources naturelles au cours de la reconstruction après les conflits. Nous constatons également l’important rôle que jouent les ressources naturelles sur le plan des moyens de subsistance et de la résilience de tous les membres de la société et tout particulièrement des femmes, et la gestion durable des ressources naturelles dans la prévention des conflits et la consolidation de la paix », préconise-t-il.

Aliou KANDE



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