Le ministre du Commerce, du Secteur informel, de la Consommation, de la Promotion des produits locaux et des PME, Alioune Sarr, a jugé ‘’excellent’’ le prix d’achat de l’arachide aux producteurs fixé à 200 francs FCA cette année.
‘’C’est un très bon prix (…). Nous avons un mode de commercialisation de l’arachide qui est excellent’’, a-t-il dit au cours d’une randonnée pédestre organisée, dimanche à Dakar, en prélude à la 23ème édition d la Foire internationale de Dakar (FIDAK) prévue au CICES du 18 au 29 décembre.
M. Sarr a rappelé qu’’’il y a 10 ans on connaisait les bons impayés’’. ''Aujourd’hui, nous avons un mode de commercialisation qui fonctionne’’, a-t-il précisé.
Le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall a confirmé mercredi que le prix d’achat aux producteurs, pour la campagne agricole 2014, est fixé à 200 francs CFA le kilogramme pour l’arachide, a-t-on appris de source officielle à Dakar.
Le président Sall en a fait l’annonce lors de la réunion du conseil des ministres.
A l’occasion de cette rencontre hebdomadaire, ‘’le ministre de l’Agriculture et de l’Equipement rural [Pape Abdoulaye Seck] a fait au Conseil le point de la campagne de commercialisation arachidière, après avoir rendu compte des propositions du Comité national interprofessionnel sur l’arachide (CNIA)’’.
‘’A la suite de sa communication, le président de la République a confirmé le prix d’achat aux producteurs pour le montant de 200 francs CFA le kilogramme pour la présente campagne’’, souligne le communiqué qui rend compte de la réunion.
Il ajoute que ‘’le chef de l’Etat a également demandé au gouvernement de prendre les dispositions appropriées en vue d’accompagner l’ensemble des acteurs pour la réussite de la campagne, notamment par la mise en place d’un crédit de commercialisation’’.
‘’Nous allons travailler à ce que nos agriculteurs soient des exportateurs mais également des transformateurs, il faut qu’on crée de la valeur ajoutée sur nos produits agricoles’’, a fait valoir le ministre Alioune Sarr.
Selon lui, ‘’le Sénégal a vraiment à gagner dans la sous-région. C’est la sous-région qui est la plus dynamique dans toute l’Afrique avec 6% de croissance économique au niveau de la CEDEAO. C’est un marché captif assez important et nous avons des gains à prendre’’.
