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Afrique/Niveau de vie : Les 10 villes les plus chères du continent noir
Publié le samedi 13 decembre 2014   |  Afriquinfos.com


Sommet
© aDakar.com par MC
Sommet de la Francophonie: Dakar fait peau neuve
Dakar, le 27 Novembre 2014: A quelques jours du début du XVe Sommet de la Francophonie, la ville de Dakar, la capitale du Sénégal, a totalement changé de visage.


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PARIS - Le cabinet d’études américain « Mercer » a publié le classement des villes les plus chères du monde en 2014. De ce classement, il ressort que les villes où coule l’or noir sont parmi les plus chères du monde. Les confrères de Radio France internationale ont déduit de ce classement les 10 villes les plus chères du continent africain.

Luanda, capitale de l’Angola
Elle est classée ville la plus chère au monde. Second producteur de pétrole en Afrique après le Nigeria, tout se compte en dollars. Le moindre verre coûte 20 euros, et le double pour un dîner au restaurant. Les formules de base dans les fast foods coûtent encore deux fois plus cher qu’à Bruxelles. Ce qui amènent les expatriés à mener des réserves par rapport aux sorties. Les loyers sont hors de prix : 2.500 euros par mois pour un studio et jusqu’à 7.500 euros pour une maison.

N’djamena, capitale du Tchad
Malgré que le Tchad, reste l’un des plus pauvres de la planète (184e sur 187 pays, selon l’Indice de développement humain). Ndjamena est la deuxième ville la plus chère du monde dans le classement Mercer. Elle surpasse Hong Kong, Singapour, Zürich, Genève et Tokyo. Dans ce pays, la Cité internationale des affaires, un complexe en chantier, comprendra deux tours de 23 étages. Un projet commandé par le président Idriss Déby pour un coût de 366 millions d’euros.

Victoria, capitale des Seychelles
Selon Mercer, la plus grande île de l’archipel de l’océan Indien occupe la 13eme place du classement mondiale. Cette petite ville encaisse de fortes sommes d’argent en devises grâce au tourisme haut de gamme, aux exportations de vanille, de savon et d’écailles de tortue, mais aussi et surtout parce qu’elle est un paradis fiscal très discret. Ces îles sont aussi devenues un terrain de jeu pour les expatriés qui s’ennuient à Dubaï, située à quelques heures d’avion.

Libreville, la capitale gabonaise
Après New York (Etats-Unis), Shenzhen (Chine) et Tel-Aviv (Israël), Libreville arrive en 19ème position dans ce hit-parade. Dans cette ville «chic», «Bongo», le patronyme des présidents, père et fils, qui dirigent le pays depuis 1967, est le petit nom qu’on donne à l’argent. Gros sujet de préoccupation, dans cette ville pétrolière de l’Afrique centrale, on compte pourtant 20% de chômeurs et 33% de pauvres.

Kinshasa, capitale du RDC

20 ème du classement Mercer, tous les ingrédients sont réunis pour rendre la vie très chère à Kinshasa : forte dépendance vis-à-vis des importations, taux de change défavorable, circulation de très grosses sommes pour cause de commerce illégal de diamants et de minerais. Elle est surnommée la vile du «cent dollars», c’est le prix d’un dîner dans un restaurant huppé ou d’un taxi loué à la journée.

Lagos, la capitale du Nigeria
C’est la ville la plus peuplée de Nigeria et la 25e ville la plus chère du monde. Pour des raisons liées à la sécurité, expatriés et millionnaires nigérians vivent concentrés à Ikoyi et Victoria Island, deux îles huppées du centre-ville ou une liqueur coûte trois fois plus chère qu’à Paris.

Brazzaville, capitale du Congo
L’élite sort dans des restaurants comme le Mami Wata, au bord du fleuve Congo, où l’on paie 60 euros son repas. Les maisons du centre-ville se louent 1.500 euros, les loyers dans le quartier populaire de Bacongo vont de 60 à 150 euros. Le grand jeu est de montrer qu’on a de l’argent dans cette ville ou tout carbure à grande vitesse. Brazzaville est la 28 ème ville la plus chère de la planète.

Bamako, capitale malienne
Elle vient juste après Brazzaville dans le classement. Restée pourtant pauvre, Bamako est pénalisée par l’effet de la crise politique de 2012 et 2013 sur son économie, avec la hausse des prix des produits alimentaires et du carburant. Le déploiement en juin 2013 d’une imposante Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation du Mali a fait flamber les prix : le marché s’ajuste au pouvoir d’achat élevé des casques bleus et des fonctionnaires onusiens.

Conakry, capitale guinéenne
Classée 34e ville la plus chère du monde, la ville portuaire a gagné 12 places en 2014 dans le classement Mercer. Une flambée des prix dû aux manquements des services publics. Dans cette ville, Il faut payer l’essence du générateur, à raison d’un euro le litre, si l’on veut un minimum d’électricité. Et prendre sa voiture pour aller puiser de l’eau. Les appartements de luxe avec eau, électricité et sécurité, se louent 2.000 euros par mois tandis qu’un instituteur, avec son salaire de 35 euros, peut à peine s’acheter deux sacs de riz par mois.

Dakar, capitale sénégalaise

Devançant de trois places la capitale ivoirienne, Dakar est la 40e ville la plus chère du monde. Dans ce pays, l’argent file à toute vitesse. Il faut débourser au moins un billet de 10.000 FCfa pour le moindre achat. Les prix y ont flambé avec la crise ivoirienne de l’an 2000, qui a vu une cohorte de fonctionnaires internationaux et d’expatriés se rabattre sur Dakar.

L. Agbenou

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