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Le Quotidien N° 3558 du 12/12/2014

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Célébration du magal: Le Sénégal se connecte à Bamba everywhere Spécial
Publié le samedi 13 decembre 2014   |  Le Quotidien


120e
© aDakar.com par DF
120e Magal: Le départ en exil de Serigne Touba célébré à Touba
Touba, le 11 Décembre 2014 - Le Grand Magal de Touba a été célébré dans la grande cité religieuse de Touba. Plusieurs millions de mourides ont convergé dans la ville sainte pour commémorer le départ en exil de Serigne Touba, Khadimou Rassoul.


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Il faut y aller pour le comprendre. Le magal de Touba est un événement qui aimante un monde impressionnant et fait marcher le business. Cette année, ce rendez-vous a été à la hauteur de sa réputation plus que séculaire.

Ce n’est pas un saint invité. Dans la ville de Touba, il flotte un climat sec et un vent légèrement chaud. Ce temps qui souffle sur la ville sainte n’ébranle pas la foi des fidèles venus renouveler leur allégeance à Cheikh Ahmadou Bamba. Celui qui a fait face au colon. Pour la 120ème édition de la célébration de son départ en exil au Gabon, les mourides ne jurent que pour un lieu : la grande mosquée de Touba.
Il faut slalomer entre les colonnes de talibés pour se trouver un passage. Dans les routes qui mènent à ce lieu de culte, les voitures sont bloquées par une circulation humaine impressionnante. De Dianatou Mahwa à la mosquée, un long brouhaha décore la longue rue. De façon sporadique, quel­ques talibés Baye Fall débordent sans se soucier d’une bousculade, les autres fidèles entonnent en toile de fond les chants à la gloire de l’homme de Mayumba (île au Gabon). Ces louanges se confondent à l’ambiance électrisée par les marchands ambulants qui ramassent à la pelle les dividendes de ce grand rendez-vous religieux.
En tête d’affiche de ce lucratif business, les vendeurs de téléphones et de puces, marchands d’habillement, de chaussures se frottent les mains. Déterminés à faire la publicité de leurs produits, ils ne se soucient pas du mauvais temps poussiéreux et caniculaire qui sévit sur la capitale du mouridisme.
Devant la grande mosquée, de longs rangs sont formés par les pèlerins de tout sexe et âge. L’accès à ce lieu de culte tient quasiment à un exploit. Des éléments de la gendarmerie veillent au grain en vu de punir d’éventuels récalcitrants. Dans la mosquée, l’oubli de donner l’aumône dans les mausolées devient un péché. A tour de rôle, les fidèles versent des liasses et des pièces, d’autres jettent depuis les grilles des téléphones portables, des colliers. Pour immortaliser les images, des sympathisants prennent des photos.

Touba aux couleurs de son maître
Jadis occupant les espaces publicitaires, les opérateurs de téléphonie ont été priés de voir ailleurs pour cette édition du magal. A la place d’un «Orange vous souhaite la bienvenue», ce sont les effigies de Serigne Touba et de la mosquée qui meublent les affiches publicitaires. Selon Cheikh Abdoul Ahad Mbacké, chargé de la commission communication du magal, cet acte tend à rappeler le premier caractère (religieux) que revêt l’événement. «Autrefois, on voyait sur les affiches "Tel opérateur vous souhaite la bienvenue"’. On voulait rompre avec cela parce que le magal a en premier lieu une dimension spirituelle, religieuse. Maintenant, quand tu regardes tu vois Serigne Touba, la mosquée, tu penses à l’islam en quelque sorte», explique M. Mbacké. Bamba est partout.

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