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Le Quotidien N° 3557 du 10/12/2014

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Accusé de viol sur une fillette, Gora Seck risque 10 ans ferme
Publié le vendredi 12 decembre 2014   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Le palais de justice de Dakar


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«Pédophilie, viol sur une fillette de moins de 13 ans.» C’est pour ces délits que Gora Seck comparaissait hier devant la barre du Tribunal. Le prévenu, marié et père de 3 enfants, court le risque d’être sevré pour un bon moment de la chaleur de sa petite famille. Le Parquet qui est convaincu de sa culpabilité a requis à son endroit la peine maximale de 10 ans. Selon le maître des poursuites, la conjonction sexuelle étayée par le certificat médical qui fait état de lésions hyménales anciennes ne souffre d’aucun doute. Suffisant pour le Parquet de demander de le mettre hors d’état de nuire.

La victime, âgée de 12 ans, vivait en silence sa douleur depuis un bon bout de temps. Cette jeune fille, qui a été envoyée à l’école coranique dans la maison où réside Gora Seck, a fait à 2 reprises l’objet de viol de la part de ce dernier. Elle dit informer sa tutrice qui est restée de marbre. Souffrant en silence, elle a attendu la fin des vacances pour se confier à sa propre mère. En fait, au moment où celle-ci préparait ses bagages pour son retour à l’internat, M. Boye a fait savoir à sa génitrice qu’elle ne comptait plus remettre les pieds dans ce daara.

A la question de savoir les raisons qui ont motivé une telle décision, la petite répond à sa mère que si elle la ramenait au daara, elle risquerait de la perdre, car à deux reprises, elle a fait l’objet de viol de la part du prévenu. Suite à cette révélation, la maman a conduit sa fillette à l’hôpital où le certificat médical a confirmé l’existence des rapports sexuels. Les parents du prévenu qui voulaient étouffer cette affaire ont remis à Yacine Ndour dans un premier temps 100 mille francs, puis 75 mille francs, afin de la soigner. Une somme que la mère de la fille va restituer par la suite après sa décision de porter plainte contre Gora Seck.
A en croire la jeune fille, elle a été abusée a deux reprises. Une première fois, c’était un dimanche. Alors qu’elle se trouvait au niveau de la terrasse pour dessécher le linge, le prévenu est apparu en caleçon pour défaire la serviette noire qu’elle portait avant d’abuser d’elle. Un geste qu’il aurait réitéré un jeudi. Ce jour, explique M. Boye, il est venu me trouver dans la chambre pour me dire que ma petite sœur était réveillée. Il a profité de cet instant pour coucher avec moi, a-t-elle soutenu. Etant dans une position défensive, Gora Seck a nié en bloc de telles allégations. Seulement, il reconnaît que la jeune fille le provoquait souvent, mais qu’il l’évitait. Il dit aussi qu’il arrivait que la fillette vienne s’asseoir sur ses jambes. Mais qu’en aucun cas, il n’a couché avec elle. De telles déclarations pourraient sans nul doute le perdre. La partie civile a réclamé en guise de réparation 2 millions de francs. Cepen­dant, l’avocat de La défense a souligné que son client a quitté la maison quand la jeune fille était encore là-bas. Me Mbaye estime que la preuve n’est pas rapportée que son client est coupable. Il a plaidé la relaxe pure au principal, à tire subsidiaire au bénéfice du doute. Car, dit-il, «ce sont de simples déclarations qui ne méritent pas de con­damner un individu pour dix ans».
Le Tribunal rendra sa décision le 12 décembre.

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