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Une augmentation du prix de l’eau ’’n’est pas à l’ordre du jour’’, selon Mansour Faye
Publié le mardi 9 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Mansour
© aDakar.com par DF
Mansour Faye, délégué général à la protection sociale et à la solidarité nationale


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L’augmentation du prix de l'eau ''n’est pas encore à l’ordre du jour'', a assuré, lundi à Dakar, le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, Mansour Faye, soutenant qu’une hausse n’est pas envisageable car les zones affermées, dans leur grande majorité, présentent des difficultés d’approvisionnements en eau.

‘’Il est important de noter que dans le contexte actuel, il n’est pas question d’augmenter ni de changer des prix, puisque les zones affermées dans leur grande majorité présentent des difficultés d’approvisionnements en eau’’, a-t-il dit.

Selon Mansour Faye, les préoccupations actuelles de l’Etat sont ‘’d’améliorer davantage la qualité de service par rapport aux problèmes de sécurisation de la ville de Dakar en eau et la finalisation de tous les travaux entrant dans cette dynamique dans tous les centres urbains’’.

Il fait savoir que ‘’l’eau coûte plus cher dans certaines zones rurales où le mettre cube est à peu près de 300 à 350 FCFA, alors qu’à Dakar, il coûte 200 FCFA’’.

Outre ces priorités fixées par l’Etat, M. Faye a dit que le problème financier de la Société nationale des eaux du Sénégal (SONES) et de l'Office national de l'assainissement du Sénégal (ONAS) fait qu’une hausse des factures n’est pas possible.

Selon lui, ces deux structures ‘’vivent une dégradation continue de leur capacité d’autofinancement et d’endettement vis-à-vis des partenaires financiers qui mobilisent à plus de 90% les portefeuilles de leurs investissements’’.

‘’Cette situation est consécutive à un gèle des prix depuis 2003, où le prix de l’eau n’a pas changé surtout au niveau des consommateurs. C’est l’administration qui a connu des hausses (22 milliards par an), alors que les inscriptions budgétaires y afférant sont de 15 milliards’’, a-t-il ajouté.

Mansour a en outre souligné que la SONES et l’ONAS ''méritent une attention particulière’’, car ces difficultés creusent davantage ‘’ce déficit et les exposent à ‘’des risques majeurs’’.

’’La SONES est dans une situation où elle ne peut plus s’endetter de même que l’ONAS’’, a-t-il dit.

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