Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Économie
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6478 du 6/12/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Économie

Kaolack - Programme national d’autosuffisance en riz (PNAR): L’expérience du "SRI" investit le bassin arachidier
Publié le lundi 8 decembre 2014   |  Sud Quotidien




 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Dans le cadre de la mise en œuvre du programme national d’autosuffisance en riz (Pnar) et le besoin de booster favorablement les productions réalisées en dehors de la vallée, l’Agence nationale de conseil agricole et rural (Ancar), en partenariat avec le Fonds national de recherche agricole et Agroalimentaire (Fnraa) a procédé au lancement du « système de Riziculture intensive » (Sri).

Synthèse des pratiques culturales définies pour augmenter la productivité de la culture du riz, cette nouvelle technologie vise à augmenter la production du riz pluvial ou riz de plateau de 50 à 100% et même plus de ce pourcentage dans les régions dites introduites.

Et ce, dans une autre formule plus économique où le producteur pourra désormais atteindre ces mêmes performances en termes de rendement en consommant moins d’intrants et d’eau dans ses parcelles.

En effet, élargi dans les régions de Kaolack, Fatick et Kaffrine, ce programme est aussi un moyen sûr de combattre les nombreux déficits enregistrés chaque année dans la culture du riz, tant au point de vue production, qu’au niveau technique et climatique. En matière foncière, ces régions occupent naturellement une zone caractérisée par une forte pression foncière, une dégradation du système environnemental (érosion éolienne et hybrique), et une baisse continue de la pluviométrie qui varie actuellement entre 600 et 1000 mm /an.

Le système de production de riz qui est présentement adopté dans cette zone agro-écologique, est aussi caractérisé par la faiblesse des rendements, malgré les résultats obtenus lors du dernier programme d’aménagement des vallées. Alors que sur un autre paramètre, les techniciens sont toujours en mal de convergence avec les producteurs dont l’écrasante majorité pratique une culture traditionnelle et se soucient peu des conseils apportés par les techniciens.

Toutefois, les débats lors de cette rencontre ont essentiellement tourné autour d’un partage d’expériences afin d’inciter l’ensemble des acteurs à s’approprier du projet et permettre aux partenaires techniques d’être assez outillés pour sa mise en œuvre.

 Commentaires