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Enquête Plus N° 1043 du 6/12/2014

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Vote budget ministère de la femme: Mariama Sarr attaquée sur les financements accordés aux femmes
Publié le lundi 8 decembre 2014   |  Enquête Plus




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Les débats, lors du vote du budget du ministère de la Femme, de la Famille et de l’Enfance, de l’année 2015, ont tourné autour du supposé retard dans le financement des projets des femmes. Le ministre Mariama Sarr s’en est défendu.

Si on en croit les parlementaires, le financement des femmes accuse un terrible retard. Une préoccupation prise en charge par la députée Anta Sarr, pour qui ce retard est inexplicable, alors que les notifications sont reçues, depuis plus d’un an. ‘’Nous sommes déshonorés dans nos localités, mal vus par les habitants. D’une part, elles ont raison, car elles ont eu à donner 10 000 FCFA, par personne, en retour rien n’a été effectif’’, a-t-elle fustigé. Sa collègue Seynabou Dieng a renchéri, en soulignant qu’au niveau local les projets sont confectionnés, mais que jusqu’à présent, ‘’tout est bloqué’’. ‘’Il n’y a pas de répondant. A qui s’adresser dans les localités ?’’, s’est-elle interrogée. Dans la même veine, le député Cheikh Seck a demandé que la microfinance soit repensée. Il a ensuite suggéré d’aller vers une banque de développement pour les femmes.

Le parlementaire a embrayé sur la question de la parité largement débattue. ‘’La loi sur la parité ne doit pas être bafouée’’, a-t-il dit. Même son de cloche chez la députée Awa Dia Thiam ‘’Madame le ministre, la parité est menacée et vous devez parler avec l’observatoire national de la parité (ONP), pour apporter des changements’’, a-t-elle suggéré. Des questions, comme l’absence d’agents de service de développement dans les localités, les taux d’intérêt élevés, la formation des femmes, le renforcement de leur capacité, leur présence dans les instances de prise de décision, ont aussi été soulevées.

Ainsi, le budget du ministère de la Femme et de l’Enfance a été arrêté à 16 045 741 300 FCFA, contre 18 174 441 240 FCFA en 2014. Soit une baisse de 2 128 699 940 FCFA. La majorité a déploré cette baisse. Les parlementaires ont également demandé que la question de la prise en charge des enfants et des femmes soit mieux valorisée. Moustapha Diakhaté a ainsi plaidé pour la légalisation de l’avortement, en cas d’inceste et de viol, la criminalisation des agressions sexuelles, la démocratisation des pensions, le relèvement de l’âge du mariage à 18 ans, le respect de la parité par tous.

‘’On ne peut pas financer dans le néant ‘’

Dans ses réponses, le ministre Mariama Sarr a souligné que la parité est déjà un acquis. ‘’Il y a des efforts fournis par le chef de l’Etat Macky Sall. Ce sont des acquis qu’on doit renforcer. J’invite toutes les femmes à travailler ensemble sur cette question’’, a-t-elle répondu. En ce qui concerne le code de l’enfant, elle a signalé que son élaboration est en phase finale. ‘’Nous sommes en train de procéder à la dernière lecture et il y a d’autres mécanismes d’intervention’’.

Pour ce qui est des attaques contre son ministère, concernant l’octroi des financements, elle déclaré : ’’ Les financements passent par notification. Peut être, certaines femmes n’ont pas déposé leurs projets, dans les services départementaux indiqués et laissé leurs contacts. Des services régionaux et départementaux sont mis en place’’. D’ajouter, ‘’on finance sur la base de projets, on ne peut financer dans le néant ‘’.

Moustapha Diop, ministre délégué chargé de la Micro finance, a renchéri que ‘’les financements sont réels. Ce ne sont pas des blagues, car Fatick, Mbacké, Thiès, St Louis ont reçu leurs financements’’, a-t-il dit. Concernant la bonne prise en charge de l’enfance, la ministre a suggéré de rehausser les subventions accordées aux villages SOS.

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