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Sud Quotidien N° 6478 du 6/12/2014

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Cérémonie d’hommage à Mandela ce 19 décembre: Madiba, éternellement
Publié le dimanche 7 decembre 2014   |  Sud Quotidien


Plusieurs
© AFP par AFP
Plusieurs personnalités étrangères présentes aux obsèques du président Nelson Mandela
Mardi 10 decembre 2013. FNB Stadium (Soccer City), Johannesburg. Plusieurs personnalités étrangères présentes sont venues dire" adieu "à Nelson Mandela.


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Mandela est mort il y a un an, mais pour les membres du collectif G88, Madiba est éternel. Mandela Ba Faw-Mandela For Ever célèbre la mémoire du héros de la lutte contre toutes les formes de discrimination. Prévu les 19 et 20 décembre, l’hommage sera à la fois culturel et historique mais aussi tourné vers l’avenir, et avec des ambitions économiques pour l’Afrique. L’ambassade d’Afrique du Sud à Dakar y est associée.

Cela faisait un an jour pour jour, hier vendredi 5 décembre, depuis la mort de Nelson Mandela, l’icône sud-africaine de la lutte anti-apartheid. Le collectif G88, qui regroupe d’anciens acteurs du mouvement étudiant des années 80, s’est donné la lourde tâche de faire vivre l’héritage de celui que l’on appelait affectueusement Madiba. Mais leur groupe, explique l’un de ses membres Boubacar Mbodj, s’est formé tout juste après le 5 décembre 2013.

La cérémonie d’hommage prévue pour les 19 et 20 décembre s’inspire d’une fidélité éternelle au Prix Nobel de la Paix 1993 : «Mandela Ba Faw-Mandela For Ever» ou en français, Mandela pour toujours. Le 19 décembre, un panel réunira ainsi des universitaires autour de l’héritage de Madiba. La journée du 20 sera plus une rencontre d’échanges économiques entre l’Afrique du Sud et l’Afrique de l’Ouest. Au programme toujours, un concert qui sera coordonné par le chanteur Djiby Guissé des Frères Guissé, une expo de photos sur Mandela et quelques projections de films.

Ce ne sont pas là leurs seuls projets, car ils voudraient aussi pouvoir créer un Institut Panafricain Nelson Mandela pour la Paix et le Développement. Une structure qui aura entre autres pour vocation de réfléchir à une stratégie «dans les domaines de l’économie, des sciences et des technologies au service du développement» de l’Afrique. Le Mandela’s Award, lui, devrait pouvoir récompenser, tous les cinq ans, des personnes qui se sont illustrées par leur combat pour la paix en Afrique.

L’ambassade d’Afrique du Sud au Sénégal, représentée à cette conférence de presse par sa Première conseillère politique, Thobeka Dlamini, est naturellement associée à cette cérémonie d’hommage. Hier, elle s’est dite « très émue qu’un pays comme le Sénégal ait manifesté tant de sympathie pour les Sud-Africains, à la mort de Madiba ». Mais comme elle dit, ce n’est pas surprenant : parce que Mandela n’appartenait plus seulement à ses compatriotes. L’homme était un symbole, il était universel, ne serait-ce que pour « son combat contre la discrimination sous toutes ses formes ».

Cette année, les membres du collectif regrettent quelque peu de n’avoir pas fait tout ce qu’ils avaient en tête. Ils imaginaient faire comme en Afrique du Sud. En d’autres termes, commencer la journée d’hier par une minute de silence, dans les écoles sénégalaises notamment. Mais ils n’ont pas pu, «à cause de quelques difficultés de coordination».

Ce combat contre l’oubli n’est pas que celui d’anciens étudiants. Certains de leurs « frères de lutte », même s’ils sont encore jeunes, ont eu l’idée de mettre sur pied un Mouvement des jeunes madibaristes. Cheikh Ibra Faye, qui en est le coordonnateur, a rencontré Nelson Mandela alors en visite au Mali où a grandi ce jeune sénégalais. Il en parle comme d’un «premier contact», et ça ne l’a jamais quitté. Madiba, pour lui, c’est un exemple, son modèle. Après 27 longues années passées en prison, il parlera de «réconciliation nationale». Aujourd’hui, lui et ses aînés pensent qu’il faudrait que l’on parle de Mandela comme d’un rempart contre les confiscations de pouvoir, les constitutions charcutées, les présidents à vie, la démocratie sacrifiée.

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