400 licences, 50 mille tonnes, la redevance maintenue à 10 euros par tonne pêchée, tels sont les acquis obtenus par le Sénégal à travers le protocole d’accord de pêche qu’il a signé hier, avec la Mauritanie.
Bonne nouvelle pour les pêcheurs sénégalais. Le gouvernement du Sénégal vient de renouveler son accord de pêche avec la Mauritanie. Le ministre sénégalais de la Pêche et de l’Economie maritime, Oumar Guèye et son homologue mauritanien, Nani Ould Chrougha, l’ont paraphé hier, à Nouakchott. Dans un communiqué, la partie sénégalaise explique : «La partie mauritanienne accorde ainsi un quota de 50 mille tonnes par an contre 40 000 tonnes dans le Protocole précédent. Le nombre des embarcations aussi passe de 300 à 400 pirogues ciblant les espèces pélagiques à l’exception du mulet, afin d’approvisionner le marché de Saint-Louis. 6% de ces embarcations, soit 24, doivent débarquer obligatoirement en Mauritanie pour contribuer à l’approvisionnement du marché mauritanien. Les quantités débarquées en Mauritanie ne seront pas comptabilisées dans le quota attribué. Les 24 embarcations débarquant en Mauritanie au titre du Protocole opéreront dans les mêmes conditions que les embarcations mauritaniennes». Aussi mentionne le document, «les embarcations artisanales de pêche pélagique, autorisées à pêcher dans le cadre du Protocole doivent exercer leurs activités conformément à la réglementation mauritanienne en vigueur et aux dispositions dudit protocole». Concernant la redevance en espèce, les collaborateurs du ministre Oumar Guèye expliquent qu’elle est fixée à dix euros par tonne à pêcher, soit 500 mille euros, environ 327,5 millions de franc Cfa, pour les 50 mille tonnes représentant le quota alloué.
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