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Le Quotidien N° 3552 du 4/12/2014

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Affaire Karim Wade : Les RG renvoient Le procès - La Crei déjoue le plan des Libéraux - Ils avaient prévu de saboter l’audience en profitant de la francophonie Spécial
Publié le vendredi 5 decembre 2014   |  Le Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Le renvoi du procès de Karim Wade, qui avait choqué ses avocats, est motivé par des raisons de sécurité. Les Rg s’étaient rendu compte que les Libéraux voulaient saboter l’audience en provoquant du grabuge au Tribunal lors de la reprise de l’audience. Ils voulaient profiter de la forte médiatisation du Sommet de la Francophonie pour orchestrer ce coup. Mais, les autorités ont déjoué ce plan qu’ils avaient ourdi en reportant ce procès.

e procédé avait choqué les avocats de Karim Wade. A la reprise de l’audience, suspendue après le limogeage de Alioune Ndao à la tête du Parquet, le 1er décembre, la Cour de répression de l’enrichissement illicite a renvoyé avant-hier le procès de l’ex-ministre d’Etat et ses coaccusés au 22 décembre prochain, sans audience, mais sur affiche. Ce surprenant renvoi avait mis les conseils de la défense dans une colère noire.

En vérité, cette décision de la Crei cachait une grosse information : Il est lié à des raisons sécuritaires. Dans leurs investigations, les Renseignements généraux (Rg) avaient su que les Libéraux voulaient créer un grabuge au Palais de justice lors de la reprise du procès sur l’enrichissement illicite reproché au fils de l’ancien président de la République. Dans leurs bulletins, les Rg avaient noté qu’ils voulaient même créer des incidents plus musclés en versant du sang dans les couloirs du Tribunal.
Au final, ils ont répercuté ces informations auprès des autorités. Pour éviter la confrontation et déjouer le piège des Libéraux, elles ont opté pour le report de l’audience. Cette situation a même poussé la Cour à annuler l’audience du jour en informant les avocats par voie d’affiche de la décision de renvoyer l’affaire. Elles ont décidé de mettre ce dossier en off jusqu’au départ des invités de la Francophonie pour poursuivre l’interrogatoire des témoins, qui défilaient à la barre, dans le huis clos sénégalais. En toute quiétude.
Il faut savoir que les pro-Karim voulaient profiter de l’exposition médiatique du Sénégal lors du Sommet de la Francophonie pour saboter l’audience. En présence des médias occidentaux, accrédités à Dakar lors du conclave de l’Oif, l’affaire aurait été diffusée en mondovision pour «montrer cette parodie de justice» qu’ils ne cessent de clamer depuis la traduction de Karim Wade devant la Crei.
Il faut rappeler que le président de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) a «renvoyé d’office» le dossier. Sur une note affichée devant la porte de la salle n°4 qui abrite le procès de l’ancien ministre, il était laconiquement écrit : «L’audience de l’affaire ministère public contre Karim Meïssa Wade et autres initialement prévue le 1er décembre 2014 est renvoyée au 22 du même mois à 10 heures.»
A l’heure de l’audience, les avocats s’étaient agglutinés devant la salle avant de se rendre à l’évidence. Cette décision avait fortement courroucé les conseils de la défense qui parlaient «d’un manque de respect» et de «courtoisie» du président de la Crei. Choqués, ils avaient qualifié ce renvoi «d’inacceptable». Me Ciré Clédor Ly, inconsolable, estime que Karim Wade et ses co-prévenus sont en train de purger des jours de détention supplémentaires et constituent les «agneaux du sacrifice» de la Crei. En plus, il avait demandé l’organisation des jugements dans des délais raisonnables ou même l’application d’une mesure de mise en liberté. «Si la Crei n’est pas en mesure de continuer le procès, il faudra libérer toutes ces personnes qui restent toujours en détention», dit-il. On connaît la vérité liée au report.

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