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Des magistrats africains outillés pour mieux lutter contre la drogue et la criminalité organisée
Publié le jeudi 4 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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Des magistrats venant de dix pays africains francophones ont reçu à Dakar mercredi une formation sur les enjeux de la criminalité organisée et du terrorisme en vue d'être plus ''efficaces'' dans le traitements des dossiers judiciaires contre les trafiquants, a constaté l'APS.

A l'appel du Réseau africain francophone de formation judiciaire (RAFJ), plusieurs magistrats venant de dix pays membres dudit réseau sont venus dans la capitale sénégalaise pour partager et échanger sur les enjeux de la lutte contre la criminalité organisée.

''Il n’est que de revisiter l’histoire récente du monde et l’actualité de notre sous-région, pour se convaincre que c’est la criminalité organisée, dans ses différentes déclinaisons, que sont le terrorisme et ses modes de financement, à savoir le blanchiment et les trafics de toutes sortes, qui définissent la géopolitique du monde'', a dit El hadji Mansour Tall, secrétaire général du ministre de la Justice, à l'ouverture de l'atelier de formation.

A l'initiative du Réseau africain francophone de formation judiciaire (RAFJ), cette rencontre de trois jours est axée sur le thème ‘’La lutte contre la criminalité organisée et le terrorisme : quelle offre de formation pour les magistrats ?’’.

Elle a réuni plusieurs magistrats venant de dix pays africains, des experts onusiens, des professeurs et praticiens de la justice pénale, entre autres participants.

L’objectif était d’élaborer un module de formation sur la criminalité organisée et le terrorisme en vue de son introduction dans le curriculum de formation initiale des auditeurs de justice.

''Il nous faut une capacité extraordinaire à contourner les dispositifs sécuritaires les mieux élaborés et les stratégies de prévention les mieux adaptées en même temps qu’elle transcende les frontières'', a plaidé M. Tall devant des formateurs et des magistrats.

L'Organisation internationale de la francophonie (OIF) soutient l'initiative par ''une ferme volonté de lutter contre le terrorisme, la création d'un module qui intégrera tous les enjeux et les problématiques actuelles'', a dit son représentant Michel Carrié.

Pour le directeur du Centre de formation judiciaire (CFJ), les magistrats doivent être en première ligne de cette lutte. ''Tout ce qui touche aux personnes et aux biens touche à la justice. Et quand la justice est interpellée, ce sont les magistrats qui doivent disposer d'outils nécessaires pour agir'', a notamment dit Mamadou Diakhaté.

Le représentant du Mali, par ailleurs responsable au RAFJ, Badou Alou Coulibaly, a insisté sur la collaboration collective entre les pays. ''Le Mali est menacé dans sa sécurité publique. Un problème qui touche le Mali, touche aussi le Sénégal, d'où la nécessité d'établir des stratégies collectives, parce que la menace est collective'', a-t-il exhorté.

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