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Sud Quotidien N° 6474 du 2/12/2014

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Nouveau report du procès de Karim et Co-prévenus, au 22 Décembre: Défense et partie civile rament à contre-courant
Publié le mercredi 3 decembre 2014   |  Sud Quotidien


Le
© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Le nouveau report du procès de Karim Wade et co-prévenus par la Crei, au 22 décembre prochain, a pris de court pas mal de monde hier, lundi, au palais de justice de Dakar. Initialement programmée pour ce 1er décembre, la reprise du procès a été de nouveau décalée sans que l’information ne soit partagée au préalable. Suffisant pour que les avocats de la défense et ceux de la partie civile ne tirent sur des cordes différentes. Au moment où les conseils de Karim Wade fustigent ainsi le procédé de report, la partie civile n’y voit aucun problème et replace le report dans l’expression par la Cour de ses prérogatives, tout en dédramatisant l’affaire.

C’était la surprise générale hier, lundi 1er décembre, au temple de Thémis. Après une suspension de plus de deux semaines, le procès de Karim Wade et co-prévenus qui devait reprendre ses auditions, ce jour, a vu la justice particulièrement la Cour de répression de l’enrichissement illicite(Crei) prendre de court tout le monde en reportant le procès en question. Même si l’idée du report a été agitée la veille (le 30 novembre), ceux qui se sont déplacés en masse pour assister à la reprise du procès n’ont eu droit paradoxalement qu’à une affiche “planquée” à la porte de la salle 4 du palais de justice pour , finalement ,avoir la certitude du report en question au 22 décembre.

Que dire des gendarmes dont la présence était effective aux abords du palais de justice avec les barrières de sécurité qu’ils aménageait pour la circonstance! Visiblement surpris par la donne du report, ils n’ont pas mis de temps pour relâcher, petit à petit, le dispositif de sécurité. Vraisemblablement logés à la même enseigne, les partisans de l’ancien ministre d’Etat qui avaient envahi les alentours du palais de justice pur témoigner leur soutien à leur mentor ne semblaient pas, eux aussi, être au parfum du nouveau report du procès.

Du côté de la défense de Karim Wade, l’on dénonce un report effectué sans concertation ni justification. “J’ai été surpris d’apprendre le report de ce procès. J’ai été d’autant plus surpris que dans la pratique, les audiences sont reportées par les magistrats de même que les parties au procès présents dans la salle. Dans ce cas de figure, c’est par affiche que les avocats ont appris le report du procès”, regrette Me Souleymane Ndéné Ndiaye, avocat de Karim Wade joint au télèphone. Selon l’ancien Premier ministre, même si la Crei décide de renvoyer le procès, des raisons doivent au moins être avancées. “Dans la pratique, quand le juge décide de renvoyer une affaire, il dit aux avocats les raisons. Dans le cas présent, aucun motif n’a été produit pour justifier ce report”, renseigne-t-il.

“IL N’ Y A PAS DE QUOI FOUETTER UN CHAT”, SELON LA PARTIE CIVILE

Le son de cloche est toutefois différent du côté des avocats de l’Etat. Même s’ils n’ont été informés du report que le jour de la reprise de l’audience(hier, lundi 1er décembre), ces avocats disent ne pas voir d’inconvénient dans cette décision de la Crei. “Une décision peut tout a fait renvoyer quand elle veut. J’ai reçu simplement un message du greffier, le jour même de la reprise disant que le procès a été renvoyé. Ce n’est pas une nouveauté puisqu’il arrive souvent que des procès soient reportés par des affiches indiquées à la devanture des salles”, rectifie Me Moussa Félix Sow. Selon l’avocat de l’Etat, l’on ne doit pas tomber dans le piége de la politisation. “ Quand on veut tout politiser, on y arrive facilement. Mais la Cour a la liberté d’apprécier et de décider de la tenue d’une audience”, a rappelé Me Sow.

PROLONGATION PAR LA CREI DU REPORT DU PROCÈS DE KARIM - LA DÉFENSE “PRÉOCCUPÉE” PAR L’EXAMEN DE SA DEMANDE DE MISE EN LIBERTÉ PROVISOIRE

La défense de Karim n’est pas contente de la décision de la Crei consistant à reporter le procès jusqu’au 22 de ce mois. Alors qu’elle a mis à profit la durée de la suspension de l’audience du 11 novembre au 1er décembre pour introduire une demande de liberté provisoire pour Karim Wade, la défense dit s’être attendue à ce que la juridiction de jugement de la Crei statue sur cette question à la reprise du procès. Au lieu “de se prononcer sur une libération présentée par les avocats”, souligne la défense dans un communiqué parvenu à notre rédaction hier, lundi, la Cour a préféré “le renvoi d’autorité du jugement jusqu’à la fin de l’année, après une première interruption d’une vingtaine de jours”. Et de déplorer le procédé par lequel ils ont été informés: “les avocats constitués en ont été informés , pour certains, par messages télèphoniques, pour d’autres, par affichage au Palais de justice”. Suffisant pour que les conseils de l’ancien ministre d’Etat “dénonce ce procédé qui ne tient aucun compte du nécessaire dialogue entre les différents acteurs de la justice pour un déroulement pacifique du procès”.

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