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Michaëlle Jean à la tête de l’OIF, "une défaite pour l’Afrique", selon Alpha Condé
Publié le lundi 1 decembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Alpha
© Autre presse par DR
Alpha Condé, président de la République de Guinée


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La désignation de Michaëlle Jean à la tête de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF) est une défaite pour l'Afrique, a estimé, dimanche à Dakar, le président guinéen Alpha Condé.

"Il y avait trois candidats de l’Afrique centrale pour ce poste, ce qui déjà est un problème. Nous parlons très souvent de panafricanisme, mais très souvent, dans nos comportements, c’est le contraire", a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse.

"En toute logique, le secrétaire général de la Francophonie doit être un Africain. Nous ne sommes pas arrivés à nous mettre d’accord, c’est très gênant. Mais nous n’enlevons aucun mérite à Michaelle Jean", a déclaré la chef de l’Etat guinéen lors de cette rencontre avec les journalistes, quelques heures après la clôture officielle du XVe Sommet de la Francophonie.

‘‘Ensuite, étant donné que ce Sommet portait sur la jeunesse et les femmes, on peut se demander pourquoi l’Afrique n’a présenté que des hommes comme candidats’’, a ajouté M. Condé.

‘‘En ce qui concerne Michaëlle Jean, je ne me pose pas la question de savoir si elle est Africaine ou Canadienne. Elle peut être Canadienne et faire beaucoup plus pour l’Afrique’’, a-t-il souligné.

Le président guinéen estime toutefois qu’il sera "très difficile" de succéder à Abdou Diouf au poste de secrétaire général de la Francophonie.

‘‘Il [Abdou Diouf] a mis l’OIF tellement haut. Il a donné une autre dimension à cette organisation. Avant, personne ne nous[OIF] prenait au sérieux, maintenant on respecte beaucoup la Francophonie quand on parle de démocratie", a-t-il affirmé.

‘‘J’avais pensé qu’il était bon que le président Diouf reste à la tête de l’OIF pour un an de plus. Il est très difficile de succéder à Abdou Diouf à la tête de cette institution. Aujourd’hui, nous pouvons nous poser la question de savoir que sera l’après-Diouf ? Il sera donc difficile de trouver quelqu’un qui maintiendra la Francophonie à ce niveau’’, a dit M. Condé.

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