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La France ne veut pas "donner de leçons" aux dirigeants africains (François Hollande)
Publié le dimanche 30 novembre 2014   |  AFP


Le
© Présidence
Le XVe Sommet de la Francophonie s`est ouvert, samedi, à Dakar avec plus d`une trentaine de chefs d`État
Dakar, le 29 Novembre 2014 - Le sommet de la Francophonie s`est ouverte ce matin au centre International de Conférence de Diamniadio. Le président Macky Sall, en compagnie de Abdou Diouf, a accueilli ses hôtes. Photo: François Hollande, président de la République Française


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Dakar, 30 nov 2014 (AFP) - Le président français François Hollande a assuré dimanche à Dakar que son pays n'entendait "pas donner de leçons" aux dirigeants africains, après ses propos de la veille qui ont provoqué des remous au sommet de la Francophonie.
La ministre rwandaise des Affaires étrangères, Louise Mushikiwabo a notamment jugé anormal "que ce soit le président français, François Hollande, qui décide ce qu'il va se passer dans les pays africains".
Pour le président Hollande, "il peut y avoir des révisions de Constitution mais lorsqu'une Constitution a été adoptée par un peuple et que des règles ont été posées pour les candidatures à l'élection présidentielle, alors il ne peut pas être question à la veille d'un scrutin de changer l'ordre constitutionnel".
"C'est ce qui s'est passé au Burkina Faso et nous avons vu les réactions que ça a pu provoquer", a-t-il rappelé lors de la conférence de presse finale du sommet de la Francophonie à Dakar.
Mais, a-t-il poursuivi, "la France n'est pas dans une posture qui serait celle de donner des leçons au nom de je ne sais quelle prétention" et ce, "pour quelque continent que ce soit".
"Les principes, par définition, s'adressent à tous et pas à un pays en particulier ou à une personne", a-t-il aussi souligné.
Samedi, François Hollande avait martelé son avertissement aux dirigeants qui voudraient s'accrocher au pouvoir à tout prix, devant les chefs d'Etat et de gouvernement majoritairement africains réunis au XVe sommet de la Francophonie à Dakar.
Cet avertissement a provoqué remous et critiques, notamment de la ministre rwandaise Louise Mushikiwabo.
"Je trouve que ce n'est pas normal que ce soit le président français, François Hollande, qui décide ce qu'il va se passer dans les pays africains par rapport à leur avenir politique", a déclaré dimanche la responsable rwandaise sur France 24.
"C'est une sorte de démocratie +Made in France+, et au Rwanda on trouve cela choquant", a-t-elle dénoncé, estimant que ce sujet est "du ressort des citoyens africains".
Au Rwanda, des partis proches du pouvoir ont lancé le débat sur le maintien à la tête de l'Etat après 2017 du président Paul Kagame, en réclamant un référendum pour modifier la Constitution et lui permettre de briguer un nouveau mandat.
Le texte actuel, adopté en 2003, limite à deux le nombre de mandats présidentiels et interdit donc en l'état à M. Kagame, élu en 2003 et 2010, de se présenter une troisième fois.
swi/cs/sst/mw

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