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La Tunisie "pas un modèle mais un espoir" pour les pays aspirant à la démocratie (Premier ministre)
Publié le samedi 29 novembre 2014   |  AFP




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Dakar - L’expérience de la Tunisie, berceau des révolutions arabes, qui tient sa première élection présidentielle libre, servira "non pas de modèle mais d’espoir" aux pays aspirant à la démocratie, a déclaré son Premier ministre Mehdi Jomaa, à Dakar pour le sommet de la
Francophonie.

Dans une interview à l’AFP vendredi, M. Jomaa a par ailleurs fait état de
nombreux attentats jihadistes déjoués, sans autre précision, lors de ce
processus électoral, avec les législatives en octobre et la présidentielle,
dont le premier tour s’est déroulé le 23 novembre.

Après la révolution de 2011, "il y avait une sorte de raccourci un peu
romantique qui nous laissait espérer le règlement des problèmes, on était dans
l’euphorie de ce printemps, mais les réalités nous ont rattrapés", a-t-il
reconnu, soulignant que le pays était encore en "phase de transition".

"La Tunisie ne servira pas de modèle dans ce qu’elle fait, mais servira
d’espoir, parce que chaque pays a son contexte, chaque pays a ses
spécificités", a affirmé M. Jomaa, interrogé sur la possibilité que cet
exemple puisse inspirer d’autres pays de la Francophonie, en majorité
africains.

"Le fait de voir qu’après les difficultés, après ces phases aussi de
déception, on peut réellement faire aboutir le processus, c’est quelque chose
de très important, pour la Tunisie d’abord (...) mais c’est aussi porteur
d’espoir pour l’ensemble des pays où il y a pas eu des changements de la
sorte", a-t-il ajouté.

Le Premier ministre, dont l’index gauche portait encore des traces de
l’encre utilisée dans les bureaux de vote pour éviter les fraudes, a refusé de
donner sa préférence, mais a dit souhaiter que le futur président gouverne par
un large consensus.

"Les défis auxquels nous avons fait face et auxquels nous devrons faire
face dans l’avenir sont énormes", a-t-il souligné.

"Ce sont les conditions et les défis et les contraintes qui imposeront, si
on veut la réussite, une configuration politique d’entente, de consensus et de
dialogue", a-t-il estimé.

M. Jomaa a affirmé que la lutte contre les groupes jihadistes qui ont
ensanglanté la Tunisie depuis 2011 était à présent "passée de la réaction à
l’action et à l’anticipation".

"Quand vous voyez l’acharnement qu’ils avaient contre cette expérience
tunisienne, à essayer par tous les moyens de porter un coup au moins
médiatique (...) à ce processus électoral, et qu’ils n’ont pas réussi, vous
pouvez imaginer tout le travail qui a été fait, d’anticipation et de
démantèlement", a-t-il assuré, sans autre indication.

"Ce que j’ai retenu de cette expérience, c’est que c’est le même fond de
commerce et des enseignes différentes", a dit le Premier ministre tunisien,
interrogé sur l’identité de ces groupes.
sst/mpd

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