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Baisse de 90% du budget affecté aux Télécommunications pour 2015
Publié le samedi 29 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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© Autre presse par DR
La croissance économique de l`Afrique subsaharienne devrait s’accélérer en 2014.


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Le projet de budget du ministère des Postes et des Télécommunications est arrêté pour la gestion 2015, à la somme d'un milliard 38 millions de francs CFA, contre 11 milliards 342 millions de francs CFA en 2014, soit une baisse de plus de 10 milliards de francs CFA en valeur absolue et 90.84% en valeur relative.

Les députés ont "unanimement déploré la baisse drastique de l'enveloppe budgétaire" alloué à ce ministère, eu égard aux ambitions de ce département, indique un rapport de la commission de l'économie générale, des finances, du plan et de la coopération de l'Assemblée nationale.

Dans ce document présenté en séance plénière, à l'occasion du vote du budget du ministère des Postes et des Télécommunications, les parlementaires ont fait part de leur étonnement au sujet de cette "forte régression pour un secteur stratégique et vital pour la mise en œuvre du Plan Sénégal émergent (PSE)".

Ils ont fait remarquer que "le niveau du budget est ramené en dessous de celui du Fonds d'appui à l'insertion des Sénégalais de l'extérieur (FAISE), celui de l'ARTP et du centième de celui de la SONATEL".

Les députés ont estimé que "ce budget ne suscite pas le respect et n'offre pas au département des capacités de négociation devant des géants comme la SONATEL ou France télécoms".

"Vu la faiblesse du budget, est-ce qu'il y a lieu de maintenir ce département ministériel. C'est une question qu'il faut se poser", s'est par exemple interrogée la députée Hélène Tine, lors de la discussion générale à la quelle se sont inscrits 26 députés.

''On parle souvent d'émergence surtout dans ce secteur, mais avec ce budget on ne peut pas être émergent. c'est une évidence'', a renchéri El Hadji Mangane, un député de la majorité.

Le ministre délégué en charge du budget, Birima Mangara, cité dans le document, a relativisé cette perception, selon lui, expliquant que "ce n'est pas l'enveloppe budgétaire qui justifie l'érection d'un ministère mais l'importance des missions".

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