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Lamine Diack a permis l’ancrage du français dans les instances sportives (SG de la CONFEJES)
Publié le jeudi 27 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Lamine
© aDakar.com par DF
Lamine Diack, président de l`IAAF, décoré par le Chef de L`Etat Macky Sall
Le 16 Avril 2014- La réunion du Conseil exécutif de l’Association internationale des fédérations d`athlétisme (Iaaf) s’est achevée mardi à Dakar. Le séjour dans la capitale sénégalaise a été le prétexte pour le président de la République pour élever Lamine Diack au grade de Commandeur de l’Ordre national du Lion alors que huit de ses collaborateurs ont été élevés aux grades d’Officiers et de Chevaliers de l’Ordre national du Lion. En retour, le Conseil a décerné à Macky Sall, l’Ordre du Mérite d’Or de l’Iaaf « au nom de la famille de l’athlétisme ».


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Le secrétaire général de la Conférence des ministres de la Jeunesse et des Sports de la Francophonie (CONFEJES), Ali Harouna Bouramah, a fait part des craintes après le départ de Lamine Diack de la présidence de la Fédération internationale d’athlétisme (IAAF).

‘’J’ai des craintes légitimes, parce qu’en plus d’être un dirigeant du sud, c’est un francophone qui permet à la langue française d’avoir droit de cité au sein de la première discipline olympique et dans les grandes compétitions sportives’’, a expliqué le dirigeant, dans un entretien exclusif ave c l’APS.

Lamine Diack, ancien ministre sénégalais des Sports, va quitter la présidence de l’IAAF en août prochain, lors de son congrès prévu à Pékin (Chine).

‘’Ce sera une grosse perte, parce qu’en plus de parler français, il maîtrise les spécificités des problèmes du sport dans les pays du sud en général et en Afrique en particulier’’, a-t-il dit.

‘’Avec son départ, il y a des craintes que l’Afrique perde aussi des programmes de développement financés naguère par l’IAAF’’, a averti le SG de la CONFEJES, une structure fondée en 1969.

Dans ce cadre, le moment est venu de faire le bilan ou des assises du Centre international d’athlétisme de Dakar (CIAD) fondé par l’IAAF mais qui est aussi financé par la CONFEJES, à travers des bourses aux athlètes francophones.

D’ ailleurs, a poursuivi Ali Harouna Bouramah, ‘’nous avons l’impression que les autres structures ont baissé les bras et seule la nôtre continue les financements’’.

Entre le prochain départ à la retraite de Lamine Diack, un des autres contributeurs du CIAD et la crise de résultat que connaît le centre, ‘’il y a des raisons de réfléchir sur le devenir de la structure’’, selon lui.

Fondé en 1997, le CIAD avait pour vocation de permettre aux espoirs de l’athlétisme africain de se préparer sur place sans avoir besoin de s’exiler dans les pays européens.

Le CIAD a permis l’éclosion d’athlètes de renom et a permis à Amy Mbacké Thiam (Sénégal) et Amantle Monstho (Botswana) de devenir championnes du monde. Mais il a du mal à remplir son rôle, ces dernières années.

Le SG de la CONFEJES estime que la future rencontre autour du CIAD devrait servir à convaincre les bailleurs de fonds, parce qu’il a l’impression que la structure qu’il dirige est la seule à mettre la main à la pâte.

Sur les 10 athlètes présents en 2014 au centre, six sont boursiers de la CONFEJES, a appris l’APS auprès de la structure dirigée par le Togolais Raphael Agopomé.

Entre autres missions, la CONFEJES doit contribuer au développement et à la formation d'une élite sportive en Afrique et aussi favoriser la participation des femmes au sein des activités de Jeunesse et de Sport.

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