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Des organisations dénoncent la position de "spectateur" de l’Etat face aux difficultés des médias
Publié le mercredi 26 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Journée
© aDakar.com par DF
Journée mondiale de la presse : le SYNPICS plaide pour l’adoption du Code de la presse
Dakar, le 3 Mai 2014- Le Secrétaire général du Syndicat des professionnels de l`information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), Ibrahima Khaliloulah Ndiaye, a plaidé, samedi à Dakar, pour l’adoption du nouveau Code de la presse par l’Assemblée nationale, en vue d’améliorer les conditions de vie des journalistes. Le thème de cette année est : ‘’La liberté des médias pour un avenir meilleur : contribuer a l’agenda de développement post-2015.’’ Photo: Ibrahima Khaliloulaye Ndiaye, secrétaire général du Syndicat national des professionnels de l`information et de la communication du Sénégal


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Trois associations de professionnels des médias ont dénoncé mardi à Dakar la position de "spectateur" adoptée par l’Etat du Sénégal, devant les difficultés des entreprises de presse sénégalaises.

Les leaders du Syndicat des professionnels de l’information et de la communication du Sénégal (SYNPICS), de la Convention des jeunes reporters du Sénégal (CJRS) et de l’Association des professionnels de la presse en ligne (APPEL) étaient en conférence de presse, mardi matin.

"Le gouvernement sénégalais se complait dans le rôle de spectateur d’un drame humain (…). Les maux grossissent, telle une gangrène. Plus de deux ans après l’accession de Macky Sall à la magistrature suprême", il n’existe "aucune lueur d’espoir" pour les entreprises de presse, a dit le secrétaire général du SYNPICS, Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.

S’exprimant au nom des trois organisations, il estime que "les autorités sont insensibles aux maux qui gangrènent la presse".

Aussi a-t-il dénoncé "l’absence de volonté et de vision des autorités sénégalaises" en ce qui concerne la "prise en charge des attentes des acteurs de la presse".

Elles n’ont pas aidé "les professionnels de la presse à se doter d’entreprises de travail modernes, performantes et viables", a-t-il déploré, en présence d’El Hadji Thierno Dramé et d’Ibrahima Lissa Faye, les leaders respectifs de la CJRS et de l’APPEL.

"Les coûts du papier, les frais d’impression, de montage, de production et de distribution des journaux, de l’électricité et du matériel audiovisuel sont très élevés. Leur incidence est négative sur la vie des reporters, qui sont la cheville ouvrière des entreprises de presse", s’est inquiété Ibrahima Khaliloulah Ndiaye.

Selon lui, les trois organisations ont une "feuille de route" consistant à "améliorer les conditions de travail et l’environnement économique" des entreprises de presse.

"La presse sénégalaise et ses acteurs souffrent plus de précarité que de toute autre chose (…) Il faut agir" contre cette situation, a-t-il lancé.

Le SYNPICS, la CJRS et l’APPEL vont se mobiliser davantage pour que le projet de loi portant nouveau code de la presse soit examiné par les députés, a ajouté le leader syndical.

Aussi a-t-il dénoncé l’usage qui est fait de la subvention annuelle octroyée par l’Etat aux entreprises de presse, qui est communément appelée "l’aide à la presse".

"L’aide à la presse, ce n’est pas l’aide aux patrons de presse (…). Nous fustigeons cette aide à la presse qui maintient l’entreprise de presse dans la médiocrité", a martelé Ndiaye.

Il dit souhaiter que les autorités opèrent des "mutations radicales et fructueuses pour la presse sénégalaise".

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