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Moustapha Niasse : "Le français doit maintenant faire sa troisième révolution"
Publié le lundi 24 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Le
© aDakar.com par DF
Le président de l`Assemblée nationale reçoit son homologue du Bénin
Le président de l’Assemblée nationale du Bénin, Mathurin Coffi Nago, arrivé vendredi dernier à Dakar, pour une visite de travail de cinq jours, a rencontré son homologue du Sénégal, Moustapha Niasse pour une séance de travail. Photo: Moustapha Niass, président de l`Assemblée du Sénégal


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Le président de l’Assemblée nationale du Sénégal, Moustapha Niasse, estime que la langue française doit maintenant faire sa "troisième révolution", après celles de 1549 et 1784.

"Ce que nous devons faire là, maintenant, c’est la troisième révolution de la francophonie", a dit M. Niasse à l’ouverture d’un colloque de trois jours consacré à "Senghor l’Universel".

Selon lui, le poète, grammairien et académicien sénégalais Léopold Sédar Senghor (1906-2001) rappelait dans ses textes que Joachim Du Bellay avait marqué en 1549 la première révolution de la langue française, par la publication d’un manifeste écrit avec d’autres auteurs : "Défense et l’illustration de la langue française".

"Et, c’est en 1784 qu’un autre Français, Antoine de Rivarol publia un texte fondateur pour reprendre, deux siècles après celui de Du Bellay", a poursuivi Moustapha Niasse.

Il fait allusion au "Discours sur l’universalité de la langue française", qui "valut une grande célébrité" à Rivarol, selon l'encyclopédie Wikipédia.

M. Niasse soutient que le français n’appartient pas pour autant aux Français, même s’ils en sont les créateurs.

"La France ne veut pas qu’elle (la langue française) lui appartient. Elle l’a créée et l’utilise. Nous aussi l’utilisons", a-il ajouté.

"La langue française est partie de la cité de Lutèce et s’est constituée pendant des siècles. Et jusqu’à présent, l’Académie française introduit des mots nouveaux. C’est un exercice qui est constant et progressif, qui n’a pas de fin", a rappelé le président de l'Assemblée nationale.

Le français est un outil de communication pour ceux qui ne parlent pas une même langue locale, selon M. Niasse. "Si je m’exprimais en wolof ou en pular, certains de nos amis qui sont dans la salle ne me comprendraient pas. Donc j’utilise la langue qui nous permet de communiquer" les uns avec les autres, a-t-il poursuivi.

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