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La réplique du camp du pouvoir à Wade en exergue
Publié le lundi 24 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Les quotidiens parvenus lundi à l'APS traitent de plusieurs sujets dont certains se rapportent à la réplique du camp du pouvoir à l'opposition incarnée par Abdoulaye Wade, suite au meeting tenu vendredi à Dakar par l'ancien président de la République.

L'ancien président de la République Abdoulaye Wade a proposé lors de ce rassemblement organisé par l'opposition, l'organisation d'une présidentielle en 2015 et la mise en place d'une commission de transition. Il a également accusé de corruption des membres du cercle du pouvoir.

"Les déclarations de Me Wade au meeting du 21 novembre dernier ont secoué la mouvance présidentielle qui prend très au sérieux les menaces de l'ancien président. Pendant que l'AFP (l'Alliance pour la République, un parti allié du pouvoir) dénonce ce qu'elle appelle les +velléités putschistes cites+ de Wade, les cadres apéristes du CIRSEM (parti au pouvoir) demandent sa mise en résidence surveillée", résume Walfadjri.

"Le pouvoir crache du feu sur Wade", rapporte L'As, notant que la sortie de Wade "a suscité le branle-bas de combat chez les proches du président de la République". "Le week-end dernier, écrit le journal, nombreux étaient les responsables qui ont tenu une conférence de presse ou pondu un communiqué pour répondre au pape du SOPI".

Parmi ces responsables, le vice-président de l'Assemblée nationale, Moustapha Cissé Lô, a sans doute été l'un des plus vigoureux dans sa réplique au prédécesseur de Macky Sall. "Wade est en train de monter un coup d'Etat contre" le régime de son successeur et doit par conséquent "être interpellé, interrogé, et s'il persiste, être mis en prison", soutient ce député. "Soit Wade arrête ou on l'arrête", insiste-t-il dans des propos relayés par le quotidien Le Populaire.

"Wade remis à sa place, constate d'autant plus La Tribune que les alliés du parti présidentiel n'ont pas été en reste, dans la réplique à Wade, à l’image de l'Alliance des forces de progrès (AFP) de Moustapha Niasse, président de l'Assemblée nationale, un allié du président Macky Sall. "Me Wade est devenu un véritable cas clinique, il se trompe de pays et d'époque", juge ainsi la formation de M. Niasse citée par le quotidien L'Observateur.

"Il est difficile de ne pas pester contre Abdoulaye Wade. Il ne faut pas avoir peur des mots. Il est grossier. Le peuple sénégalais souverain lui avait donné le pouvoir de façon démocratique et le lui a retiré par le même procédé. Il avait néanmoins cherché vainement à confisquer la volonté populaire", observe le commentateur du journal Le Quotidien.

Il ajoute : "Mal lui en avait pris. Mais cet homme se retrouve encore au beau milieu d'un meeting pour vouloir changer l'ordre constitutionnel. Cela est inacceptable. Abdoulaye Wade donne un ultimatum au président Macky Sall pour se substituer à la justice et décréter la sortie de prison de Karim Wade".

Outre ce sujet relevant de la politique, de nombreux quotidiens font état d'échanges de coups de feu à la gendarmerie de Touba, la capitale du mouridisme, au centre du pays. "Far West à Touba", estime le quotidien Enquête. Le journal renseigne que dans cette affaire, un fils de l'ex-khalife général des mourides Serigne Bara a été arrêté puis relâché.

"Le marabout Serigne Saliou Mbacké (Bara) et le transporteur Idy Kâ ont passé la nuit hier dans les locaux de la gendarmerie de Diourbel après avoir échangé des coups de feu dans l'enceinte de la brigade de Touba", précise Le Témoin quotidien.

"Contre toute attente, ils ont été relaxés hier matin à la suite, semble-t-il, de fortes pressions. Ce matin, ils devaient se présenter devant le procureur, normalement pour être déférés compte tenu de la gravité des faits qui leur sont reprochés", ajoute le même journal.

La Tribune, dans le même temps, annonce un scandale à la police de Fatick (ouest), où le commissaire et ses éléments ont été arrêtés pour trafic de drogue.

Le Soleil, pour sa part, s'intéresse à tout autre chose, en relayant des propos tenus par le président Macky Sall à l'occasion des 43e Assises de l'Union de la presse francophone". "Il y a urgence à voter le code de la presse" du Sénégal, a-t-il plaidé.

Ce document, fruit d'une large concertation, ne satisfait pas certains députés qui rechignent encore à le voter, opposés qu'ils sont à certaines de ses dispositions relatives à la dépénalisation des délités de presse. Selon ses rédacteurs, le nouveau code la presse est pourtant conçu pour apporter des solutions à de nombreux problèmes auxquels le secteur des médias fait face.

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