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Eau en milieu rural : le systéme d’affermage retenu, selon le directeur de l’Hydraulique
Publié le lundi 24 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


La
© Autre presse par DR
La Direction générale de la Société des Eaux du Sénégal (SDE)


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Le Directeur de l’hydraulique, Modou Mbaye, a déclaré qu’un système d’affermage sera instauré pour la production et la gestion de l’eau potable en milieu rural, et annoncé que des appels d’offres pour la passation des contrats de délégation de service public (Dsp) ont été déjà lancés.

M. Mbaye s’exprimait samedi à l’occasion de la clôture d’un atelier de formation à l'intention d'une quarantaine de conducteurs et gestionnaires de forages.

Il a affirmé que les premiers appels d’offres concernent les régions du Centre : Diourbel, Fatick, Kaolack, Kaffrine et Thiès.

Cette décision a été prise après la phase pilote portant sur les adductions d’eau potable de Notto-Ndiosmone Palmarin et Gorom Lampsar.

Cette phase s'est déjà achevée, et le contrat sera signé en fin novembre 2014, a ajouté M. Mbaye selon qui ‘’les délégations de Louga, Matam, Saint-Louis, Kédougou, Kolda, Sédhiou, Tambacounda et Ziguinchor suivront le même processus’’.

Il explique que ‘’le processus de délégation, étant très long (12 à 24 mois) alors que les travaux sont déjà terminés, il a été jugé nécessaire de mettre rapidement en service les systèmes pour l’alimentation en eau potable des bénéficiaires’’.

Leur gestion transitoire s’avère donc indispensable, a-t-il dit, signalant qu’elle sera confiée aux agents dont la cérémonie sanctionnait la fin de formation, laquelle a été financée par la Banque mondiale à travers le Programme "Eau et assainissement pour le millénaire" (PEPAM).

Il a rappelé que d’importants moyens ont été investis ces 30 dernières années, expliquant ainsi l’impossibilité pour la Direction de l’entretien et de la maintenance (DEM) de faire face à ses missions régaliennes.

Elle faisait appel à la sous-traitance sans avoir pour autant les résultats escomptés, a-t-il expliqué pour justifier le choix de recourir au privé.

Cette approche, plus conforme à la volonté de sécuriser la production à travers une gestion optimale des infrastructures et des ressources en eau et plus cohérente avec la création de l’Office des forages ruraux (OFOR) en remplacement de la Direction de l’exploitation et de la maintenance, a été finalement retenue par le gouvernement, a-t-il signalé.

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