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Pêche artisanale : des Africaines prônent un système de financement adapté aux besoins
Publié le dimanche 23 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


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La mise en place d’un système de financement adapté aux réalités et aux besoins de la pêche artisanale doit être "favorisée" et "encouragée", estiment des femmes africaines évoluant dans ce sous-secteur.

Elles ont fait ce plaidoyer lors de la célébration de la Journée mondiale de la pêche (JMP), vendredi à Nianing, près de Mbour.

Cette manifestation a été organisée à l’initiative de la Confédération africaine des organisations de pêche artisanale (CAOPA), sur le thème : ‘’Renforcer la résilience des communautés de pêche artisanale face aux impacts des changements climatiques.’’

L’édition de cette année est placée sous le parrainage de la République islamique de Mauritanie, qui a été représentée par son directeur adjoint de la pêche maritime et côtière, Mohamed El Moctar.

Ces femmes, par la voix de leur porte-parole Khoudia Faye Marone, ont saisi l’occasion pour faire quelques recommandations.

Parmi elles figurent la promotion et le partage des résultats d’études, visant à évaluer la vulnérabilité et les capacités d’adaptation des communautés côtières par rapport aux changements climatiques.

Elles ont aussi appelé à définir des politiques et stratégies pour appuyer les communautés de pêche artisanale.

Dans leur déclaration, elles considèrent que ‘’l’essentiel de l’exploitation des ressources halieutiques par la pêche artisanale africaine se fait sur quelques dizaines de kilomètres dans la bande côtière, zone fragile menacée par le changement climatique et par la pression croissante des activités telles que la pêche et les autres usages du littoral’’.

Elles disent constater ‘’la recrudescence des pressions des pays industrialisés en quête de possibilités de pêche dans les pays ouest-africains dont les principaux stocks sont pour la plupart surexploités’’.

Selon leur porte-parole, Khoudia Faye Marone, ‘’la plupart des accords de pêche signés par les pays ouest-africains avec les pays de pêche lointains sont basés sur l’existence de surplus non avérés’’.

Pour l’essentiel aussi, ils ‘’ne prennent pas en compte les impacts les plus larges sur les écosystèmes, manquent de transparence et présentent des risques certains pour la durabilité des activités de la pêche artisanale, pour la transformation et la commercialisation des produits halieutiques dans notre région’’, a dit Mme Marone.

Les femmes africaines du secteur de la pêche artisanale recommandent à leurs Etats de veiller à renforcer la prise en compte des intérêts des femmes dans la pêche.

Elles invitent les gouvernements africains à procéder à une meilleure préparation des négociations des accords de pêche avec la participation ‘’effective’’ de toutes les parties prenantes dans tout le processus, en toute transparence, en tenant compte des meilleurs avis scientifiques.

Dans leurs recommandations figure aussi la mise en place de programmes internationaux et régionaux d’appropriation et de diffusion des directives internationales volontaires pour une pêche artisanale durable.

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