Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Senegal    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



Sud Quotidien N° 6464 du 20/11/2014

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Ouverture de XVe Sommet de la Francophonie: Wade décline, pour son fils, l’invitation de Macky
Publié le vendredi 21 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Ucad:
© Agence de Presse Africaine par EAG
Ucad: Abdoulaye Wade a reçu des étudiants
Dakar, le 19 Août 2014- L`ancien président de la République Abdoulaye Wade a reçu à son domicile de Fann Résidence des étudiants qui réclamaient le paiement de leur bourse. Il leur a signifié tout son soutien.


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

L’ancien président de la République ne prendre pas part, le 29 novembre, au XVe sommet de la Francophonie. Le Président Wade a rejeté l’invitation à la cérémonie d’ouverture de cette rencontre durant laquelle, il est prévu un hommage à son prédécesseur, Abdou Diouf. Son Directeur de Cabinet, Amadou Tidiane WONE qui a donné cette information, lors d’un point de presse hier, mercredi 19 novembre, a indiqué que les raisons liées à l’emprisonnement de certains de ses anciens collaborateurs dont son fils, Karim, a décliné l’invitation que Macky Sall lui envoyée.

Ceux qui s’attendaient à des retrouvailles au sommet de l’Etat entre Macky Sall et ses deux prédécesseurs, Abdou Diouf et Abdoulaye Wade, le 29 novembre prochain, à la cérémonie d’ouverture du XVe sommet de la Francophonie, peuvent déchanter. L’ancien président de la République ne prendra pas part à cette fête. Le père de Karim Wade a décidé de ne pas donner une suite favorable à la lettre d’invitation que son successeur lui a envoyée depuis le 11 novembre dernier au moment où certains de ses anciens collaborateurs dont son fils bouclent leurs deux ans d’emprisonnement. A la place d’une réponse favorable, le président Wade, probablement décidé a allé au bout de sa logique dans le bras de fer qui l’oppose à l’actuel régime dans le dossier de la traque des biens mal acquis, a tout simplement servi à son successeur une série de questionnement.

Face à la presse hier, mercredi 19 novembre, son Directeur de Cabinet, Amadou Tidiane WONE est revenu sur ces interrogations soulevées par Wade père, pour motiver son refus d’être aux côtés de Macky Sall à l’ouverture du XVe sommet de la Francophonie.

S’adressant ainsi à Macky Sall, Abdoulaye Wade dit, «comment voulez-vous que je sois à vos côtés au moment où, de votre propre fait, mon fils Karim, en même temps que ses amis, certains de ses frères et sœurs de parti, boucle ses deux années d’emprisonnement surtout que vous avez eu à dire à plusieurs interlocuteurs que vous n’avez aucune preuve contre lui, qu’il est innocent, qu’on ne vous a présenté aucun dossier sérieux», s’interroge Abdoulaye Wade dans cette missive envoyée à son successeur.

Et d’enchaîner :«Comment réunir des chefs d’Etat qui se réclament de la démocratie et du respect de l’Etat des droits de l’homme dans un pays où on met un adversaire en prison simplement pour l’empêcher de se présenter en concurrent à la prochaine élection présidentielle, dans un pays où, en somme on admet le prise d’otage politique».

Donnant rendez-vous dans quelque jour à son interlocuteur pour revenir sur d’autres raisons de sa position, Abdoulaye Wade poursuit son interrogation en se demandant également : «Comment tenir de telles assises en refusant, depuis deux ans, la liberté de déplacement à quelques 27 citoyens, pères et mères de familles, simplement parce qu’ils avaient été des collaborateurs du Président sortant, faisant ainsi du Sénégal, sous votre présidence, une immense prison pour vos adversaires politiques».

Ou encore «comment les Présidents de le Cedeao peuvent-ils fréquenter un chef d’Etat qui refuse d’appliquer une décision de la Cour de justice de la Cedeao, décision contradictoire, notifiée, passée, comme disent les juristes, en force de chose jugée, c’est-à-dire devenue une loi ? Le reste, je m’en expliquerai dans quelques jours».

 Commentaires