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La lutte doit retrouver ses valeurs éducatives, selon le directeur du musée Théodore Monod
Publié le vendredi 21 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Bombardier,
© aDakar.com par DF
Bombardier, nouveau Roi des arènes après sa victoire sur Balla Gaye 2
Dakar, le 9 Juin 2014- Serigne Dia Bombardier a battu le "roi des arènes" Balla Gaye 2, dimanche au terme d`un combat qui a opposé les deux lutteurs au stade Demba Diop de Dakar. Cette confrontation était très attendue par les amateurs de la lutte sénégalaise qui plébiscitaient ce combat comme l`un des plus importants de la saison de lutte.


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Ibrahima Thiaw, le directeur du musée Théodore Monod d'art africain de l'institut fondamental d'Afrique noire (IFAN), a plaidé, jeudi, pour un retour aux valeurs éducatives de la lutte sénégalaise, soulignant notamment que les pratiquants de ce sport sont ''avant tout des modèle qui doivent se comporter de manière appropriée''.

''La lutte développe un certain nombre de valeurs qui sont extrêmement importantes pour nos sociétés. Ce qui fait que c'était une manière de faire de sorte que les jeunes qui en avaient l'age, la force, puissent assumer une certaine responsabilité en tant que modèles'', a relevé Ibarhima Thiaw.

Le directeur du musée Théodore Monod s'exprimait à l'occasion d'une conférence de presse qui prépare l'exposition ''les icônes des arènes sénégalaises'' sur le thème de la la lutte sénégalaise. Elle est organisée par l'IFAN, en partenariat avec le Centre d'études des sciences et techniques de l'information (CESTI) du 26 au 30 avril 2015.

Selon M. Thiaw, le lutteur est ''avant tout un modèle et les jeunes générations le regardent et parfois l’imitent''.

''Par conséquent, il est fondamental que le lutteur se comporte d'une manière appropriée pour tout simplement aider les plus jeunes à respecter les normes et les valeurs au sein de la société'', a-t-il soutenu.

Il a par ailleurs prôné l'intégration de la lutte dans le système éducatif sénégalais, afin, selon lui, de mieux valoriser la discipline.

''Le centre Théodore Monod n'est pas un centre (éducatif) classique comme l'école, mais nous contribuons à l'éducation'', s'est -il ainsi expliqué par rapport aux objectifs de l'exposition, invitant les écoles à s'approprier la lutte.

''Je pense que les écoles doivent également s'approprier la lutte. Par exemple, le football américain et le basket sont bien intégrés dans le système éducatif américain. Si on parvient à intégrer la lutte dans notre système, c'est à mon avis valorisant pour notre patrimoine culturel, tout en restant ouvert sur le futur'', selon Ibrahima Thiaw.

Il a en outre affirmé que ''c'est une façon de permettre à la lutte de devenir un levier pour le développement''.

De son côté, le journaliste formateur au CESTI, Mamadou Koumé, a invité les journalistes sénégalais à ''une plus grande promotion des valeurs éducatives''.

''D'une manière générale, on ne fait pas la promotion des valeurs éducatives de la lutte. Nous (journalistes) mettons trop souvent l'accent sur le sensationnel. Les sports ont une valeur éducative et qu'il faut que les journalistes reviennent à ça'', a t-il insisté.

Patricia Diagne, l'administratrice de la fondation SOCOCIM, partenaire de l'exposition, a évoqué ''l’intérêt que revêt la lutte pour beaucoup de disciplines et le rôle important'' qu'elle joue dans la compréhension des cultures sénégalaises.

''La lutte intéresse les médias, les sciences (…). Elle permet de pouvoir reconnecter les jeunes à leurs cultures, de leur faire comprendre ce que nous sommes. Ce sont des aspects primordiaux, pour lesquels, la fondation Sococim soutient de telles initiatives'', a t-elle affirmé.

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