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Le Quotidien N° du 2/1/2014

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Discours de fin d’année du chef de l’Etat sur l’éducation : Les syndicalistes sont restés sur leur faim
Publié le jeudi 2 janvier 2014   |  Le Quotidien




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Les annonces faites par le chef de l’Etat dans le domaine de l’éducation lors de son message à la Nation n’ont pas réussi à calmer les syndicalistes de l’enseignement. Ces derniers s’attendaient plus à des mesures allant dans le sens de l’apaisement du climat scolaire notamment avec la signature du protocole d’accord qui fait l’objet de négociations depuis 15 mois. Pour le secrétaire général du l’Union des enseignants du Sénégal (Ues), Gougna Niang, le discours du président de la République les a laissés sur leur faim. «Il a zappé un point essentiel qui concerne les négociations des syndicats avec le gouvernement. Il a préféré parler d’investissement, mais avant cela il y a un préalable : c’est de créer les conditions adéquates de travail. Il faut que les points qui ont fait objet d’accord soient d’abord appliqués. C’est seulement au Sénégal qu’on voit des syndicalistes courir derrière le gouvernement pour finaliser un travail», a-t-il fustigé.
L’autre point abordé par le chef de l’Etat et qui frustre les enseignants, c’est les 12 000 agents de la Fonction publique non identifiés. Pour Mamadou Lamine Dianté du Saems-Cusems, cet audit est une communi­
cation à l’endroit de l’opinion «pour diaboliser les travailleurs et en particulier les enseignants». «Ce n’est pas sérieux, le logiciel utilisé n’était pas bon. C’est un travail qui n’a pas été bien fait. C’est juste une campagne de manipulation. Combien d’agents fictifs ont-ils trouvé ? Il ne peut pas y avoir une centaine, ce n’est pas possible», a-t-il dénoncé.
Embouchant la même trompette, Gougna Niang soutient que c’est le ministère de la Fonction publique qui n’a pas bien fait son travail. Il déplore le fait que des agents déjà audités se retrouvent une nouvelle fois dans le lot des 12 000 agents irréguliers. «Ce n’est pas normal que des enseignants qui ont eu leur quitus ne puissent pas percevoir leurs salaires. C’est une humiliation sociale de priver quelqu’un de son salaire en période de fin d’année», dénonce-t-il. Selon lui, c’est injuste que des enseignants déjà audités soient ballotés d’une commission à une autre.

Black-out sur les mauvais résultats du Cfee
D’après le leader de l’Ues, il n’y a rien de nouveau dans le discours du chef de l’Etat concernant l’éducation. Le patron du Saems-Cusems a pour sa part été déçu par le fait que la question des mauvais résultats des examens du Certificat de fin d’études élémentaires (Cfee) ne soit pas abordée. «Cette année, il y a eu un taux d’échec de 67% au Cfee, c’est scandaleux ! Le président de la République aurait pu avoir le courage de poser ça sur la table pour que cela ne se reproduise plus», déclare Dianté.
Les syndicalistes de l’enseignement supérieur sont aussi restés sur leur faim. Selon Seydi Ababacar Ndiaye du Saes, Macky Sall a beaucoup plus insisté sur le côté quantitatif avec l’annonce des nouveaux établissements scolaires qui vont être créés. Pour lui, ce régime devrait beaucoup plus s’appesantir sur la question de la qualité. Ndiaye trouve aussi inquiétant le fait que le seul chiffre avancé pour l’enseignement supérieur soit 500 millions de francs pour le programme «Un étudiant un ordinateur».
Sur la même longueur d’ondes que le gouvernement à propos de la poursuite des réformes universitaires, Seydi Ababacar Ndiaye souhaite des recommandations pour la création d’un comité de suivi où seront représentées «toutes les parties prenantes (les parents, les étudiants, les syndicalistes…)».

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