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Sud Quotidien N° 6459 du 15/11/2014

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Déficit du tapis herbacé du aux changements climatiques: Aminata Mbengue Ndiaye pour la culture fourragère
Publié le dimanche 16 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Aminata
© aDakar.com par DF
Aminata Mbengue Ndiaye
Ministre de l`élevage


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La raréfaction des pâturages due aux changements climatiques prouve que la culture fourragère est la voie de l’avenir, pour ce qui concerne la survie du cheptel. C’est la conviction d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions animales, qui se prononçait hier, vendredi 14 novembre, en marge de la clôture de la deuxième session ordinaire 2014 du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

«Cette année, dans les régions de Louga, Saint-Louis, Matam, jusque dans le département de Podor, on a des poches de sécheresse très vastes. C’est sûr qu’aujourd’hui, la transhumance à déjà commencé au niveau du Sénégal oriental». Ces propos sont d’Aminata Mbengue Ndiaye, ministre de l’Elevage et des Productions animales. Elle les a tenus en marge de la clôture de la deuxième session ordinaire 2014 du Conseil économique, social et environnemental (Cese).

Selon la ministre, la rareté des pluies de cette année est la cause de ce déficit en tapis herbacé. D’où la nécessité de sensibiliser les éleveurs par rapport à l’importance de la culture fourragère, compte tenu des changements climatiques notés. Par conséquent, elle a estimé que «le maillage du pays en ouvrage hydraulique, en marres pastorales est une nécessité». Aminata Mbengue Ndiaye a ainsi informé que, dans le cadre d’un programme avec l’Uemoa, des forages multiservices vont être développés en rapport avec le ministère de l’Hydraulique.

Toutefois, elle a indiqué que des concertations sont entreprises entre les ministères de l’élevage, de l’agriculture et de l’environnement, pour cibler les zones déficitaires, afin de distribuer des vivres de soudure au cheptel. Par ailleurs, le ministre a soulevé les problèmes liés à la santé animale, estimant que le Sénégal est en deçà des normes de l’Organisation mondiale de la santé animale (80%). Toutefois, elle a indiqué qu’avec la Banque mondiale, la question va être résolue en 2015. A noter également que la rencontre avec les conseillers entre dans le cadre de l’examen du projet de rapport portant sur les conditions de développement du secteur de l’élevage porteur de croissance. Le projet de rapport a été validé à l’unanimité, tout comme le projet de résolution.

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