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L’armée burkinabé d’accord sur le caractère civil de la transition
Publié le vendredi 14 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


Le
© Présidence
Le président Macky Sall a rencontré le nouvel homme fort du Burkina Faso
Ouagadougou, le 05 Novembre 2014- Le chef de l`État du Sénégal a participé avec les présidents ghanéen et nigérian à la médiation pour l`instauration d`une transition civile au Burina Faso.


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L’armée burkinabé a accepté le caractère civil de la transition d’une durée maximale d’un an et qui doit déboucher sur un retour à l’ordre constitutionnel, à travers l’organisation d’élections, a indiqué jeudi Luc Marius Obriga, juriste et président du Front de résistance citoyenne.

‘’Les forces de défense et de sécurité ont accepté le caractère civil de la transition. C’était un élément important dans la mesure où on retourne dans la république, où l’armée est sous le commandement des civils’’, a-t-il dit, peu après l’adoption de la charte par l’armée, l’opposition et la société civile.

L’adoption, qui s’est faite à l’unanimité et sous un concert d'applaudissements des différents délégués, a eu lieu en présence de deux représentants de l’armée. Les différents délégués, tout comme les journalistes burkinabé, ont alors entonné l'hymne national dans la salle d'un bâtiment administratif du centre ville de Ouagadougou.

En milieu de journée, le lieutenant-colonel Zida, qui a pris le pouvoir après la démission de Blaise Compaoré, annonçait un accord sur l’architecture des organes de la transition.

La charte prévoit un président de la transition, qui sera choisi par un collège de désignation suivant plusieurs critères dégagés par la charte. Il ne pourra pas être membre d’un parti politique, par exemple.

La transition comprendra un conseil national, organe législatif de 90 membres répartis à raison de 30 pour l’opposition affiliée au chef de file de l’opposition, 25 pour la société civile, 25 militaires et 10 représentants pour les autres partis politiques.

Selon Luc Marius Obriga, ‘’on a tenu compte de la présence et de la force’’ des chefs coutumiers et des religieux.

Certes, ‘’ils ne proposeront pas de candidats, mais ils auront une place prépondérante dans le collège de désignation afin que les choix que nous allons faire, soient faits sur la base de l’éthique, de la morale pour avoir un président de transition qui soit à équidistance de tout le monde’’.

Mis à part les religieux et les chefs coutumiers, ‘’chaque composante va proposer trois noms et c’est sur la base de ces trois noms que le collège de désignation va faire une présélection, pour ne retenir que trois noms’’.

Il entendra ensuite ces trois personnalités et ‘’décidera en son âme et conscience par consensus’’.

Mais avant d’en arriver, il faudra notamment ‘’une levée de la suspension de la Constitution’’. De plus, le Conseil constitutionnel devra ‘’acter de la vacance du pouvoir et de l’impossibilité du fonctionnement de certaines institutions’’.

Il devra proposer ensuite ‘’la mise en place d’une charte’’. Le document pourra alors être ‘’signé par les différentes composantes et promulgué’’.

Une fois ce travail fini, le processus de désignation du président de la transition pourra être mis en marche.

Le Premier ministre pourra être choisi par le président de la transition, et peut être militaire ou civil.

Les militaires pourront par ailleurs être membres du gouvernement. La Charte comprend notamment un préambule et quatre titres portant notamment sur les organes et la Commission nationale de réconciliation et de réformes.

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