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La lutte contre le blanchiment d’argent a beaucoup progressé en Afrique de l’Ouest (Dg GIABA)
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Agence de Presse Africaine


La
© aDakar.com par DF
La zone CEDEAO est très vulnérable aux trafics de drogue, selon le DG du GIABA
Les pays de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) sont très vulnérables aux trafics illicites et criminels de drogue, indiqué, mardi à Dakar, Adama Coulibaly, directeur général du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent (GIABA). Photo: Adama Coulibaly, Directeur Général du GIABA


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La lutte contre le blanchiment d’argent et de financement du terrorisme (LBC/FT) s’est beaucoup améliorée dans la sous-région ouest africaine en vertu du fait que tous les pays membres du Groupe intergouvernemental d’action contre le blanchiment d’argent en Afrique de l’Ouest (GIABA) ont légiféré dans ce domaine, a affirmé, jeudi à Dakar, Adama Coulibaly.

‘'La situation de la LBC/FT s'est améliorée en Afrique de l'Ouest. Tous les pays ont mis en place des lois nationales efficaces contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme'', a notamment dit le directeur général, à l'ouverture officielle de la 22ème réunion plénière de la commission technique du GIABA (10-14 novembre).

Selon Adama Coulibaly, les progrès notés dans la LBC/FT se sont démontrés par ‘'l'amélioration qualitative et quantitative des rapports présentés'' à la 22ème réunion plénière.

‘'Il y a également l'augmentation des déclarations de soupçon et des jugements rendus. Il s'agit maintenant de maintenir et d'encourager ce mouvement'', a poursuivi le DG du GIABA, Adama Coulibaly, soulignant que malgré un contexte marqué par l'épidémie d'Ebola, son institution a pu exécuter avec satisfaction des tâches essentielles de son programme de la période sous revue.

Revenant sur le second cycle de l'évaluation mutuelle qui va démarrer au premier trimestre 2016 avec des visites au Ghana, au Nigeria et au Sénégal, il a souligné que celui-ci ‘'se présente comme un processus complexe du fait de son caractère inclusif pour tous les secteurs d'activités et des acteurs, et critique parce que basé sur une méthodologie d'analyse des systèmes pour en évaluer les risques''.

Sur le cas spécifique du Sénégal en matière de Lutte contre le blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme (LBC/FT), Waly Ndour, correspondant national du GIABA et président de la Cellule nationale de traitement des informations financières (CENTIF), a dit que les défis du pays sont l'achèvement de la révision du cadre juridique, l'évaluation à l'échelle nationale des risques de blanchiment de capitaux et de financement du terrorisme, ainsi que la nécessité de poursuivre les efforts de sensibilisation et de formation en direction des secteurs financiers.

La 22ème réunion technique marque le démarrage du processus de mise en œuvre effective des recommandations du GAFI (Groupe d'action financière international) et de celui du second cycle d'évaluation des Etats-membres du GIABA à travers la nouvelle méthodologie basée sur le risque.

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