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Sud Quotidien N° 6456 du 12/11/2014

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Interdite de meeting le 21 novembre prochain: L’opposition déplace la bataille à l’hémicycle
Publié le jeudi 13 novembre 2014   |  Sud Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le Premier ministre a fait sa déclaration de politique générale
Dakar, le 11 Novembre 2014- Le Premier ministre Mouhamed Boun Abdallah Dionne a tenu sa déclaration de politique générale. Le chef du gouvernement a, devant les parlementaires, livré un discours de près de deux heures.


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La déclaration de politique générale hier, mardi 11 novembre, a été la tribune adéquate pour l’opposition, notamment le Pds, d’exposer son amertume contre ce qu’elle appelle la «restriction des droits civiques», allusion faite à l’interdiction de son meeting prévu le 21 novembre prochain. En outre, elle a fortement déploré, au cours de ce grand oral, «le réchauffé» servi aux Sénégalais.

Le ballet a été ainsi ouvert par Fatou Thiam (Pds), qui s’est indignée d’abord du retard noté pour le grand oral du Pm, considéré comme du «réchauffé», mais aussi et surtout pour les propos de Mahammed Dionne, parlant de l’Etat de droit au Sénégal. Pour elle, comment peut-on parler d’Etat de droit « au moment où sont tués un étudiant, des détenus, sans oublier les nombreuses interdictions de manifestations ».

Un dernier point qui a été soulevé par la quasi-totalité des intervenants de l’opposition, à savoir Aida Mbodj, tout comme Mamadou Diop Decroix, Modou Diagne Fada, et même le non-inscrit, Me El Hadji Diouf. Tous ont déploré l’attitude du gouvernement, qui campe toujours sur sa position.

Pour le président du groupe parlementaire libéral, Modou Diagne Fada, la violation des droits fondamentaux au Sénégal est avérée car «sur 13 demandes de manifestations déposées au niveau des autorités compétentes, seuls 4 ont connu une suite favorable, sur l’ensemble du territoire sénégalais». Il a ajouté à sa liste sombre de la restriction des droits civiques, l’arrestation des «détenus politiques», à l’image de Karim Wade, d’Aida Ndiongue, Bara Sady, et de tant d’autres actuellement sous le verrou.

Pour l’opposition, les raisons invoquées pour interdire la manifestation du 21 novembre ne peuvent en aucun cas menacer la tenue du 15ième Sommet de la Francophonie. Au contraire, selon Modou Diagne Fada, «c’est plutôt les interdictions qui occasionnent les troubles à l’ordre public».

REPONSE DU BERGER A LA BERGERE

En réplique, la majorité présidentielle n’a pas mis de gants pour fustiger la volonté de l’opposition de braver l’interdiction du gouverneur de Dakar. De Moustapha Diakhaté à Abdou Mbow, en passant Djibril War, Zator Mbaye, Awa Guèye, pour ne citer que ceux-la, tous ont fustigé l’attitude «va-t-en guerre» de l’opposition. Pour eux, il n’est pas question de permettre une quelconque manifestation, qui peut avoir des répercussions négatives sur l’organisation du 15ième Sommet de la Francophonie.

Les réponses ont été sans équivoque du coté du Pm, Mahammed Dionne, sur pratiquement toutes les questions soulevées. Sur le point relatif au meeting de l’opposition, le Pm a estimé que «si on doit aller en guerre, c’est contre la pauvreté». Au final, le Pm a convié l’opposition d’étudier sérieusement l’invite de Macky Sall, notamment de surseoir à la manifestation pour le maintien de la paix et la sécurité dans le pays.

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