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Vers un partenariat entre le Coraf et l’institut public brésilien de recherche agricole
Publié le samedi 2 novembre 2013   |  Agence de Presse Africaine




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Dakar (Sénégal) - Le Conseil ouest et centre africain pour la recherche et le développement agricoles (Coraf) est en train de travailler sur un partenariat avec l'Embrapa, l'institut public brésilien de recherche agricole, a annoncé vendredi à Dakar, Dr Harold Roy - Macauley, directeur exécutif du Coraf.

"Le premier axe de cette coopération est la formation de 62 jeunes scientifiques africains au Brésil pour six mois. Ces derniers devront à leur retour développer des projets spécifiques de transfert de technologies", a dit le Dr Harold.

Il s'adressait à la presse en marge d'une rencontre d'échanges entre les acteurs du Programme de productivité agricole en Afrique de l'ouest (PPAAO) et la délégation brésilienne d'Embrapa. Cette réunion entre dans le cadre d'un partenariat en cours en l'Embrapa et les systèmes nationaux de recherche des pays du PPAAO.

Selon le directeur exécutif du Coraf, le deuxième axe de la coopération avec l'Embrapa va porter sur la création d'un laboratoire qui sera basé au Brésil et qui aura comme principal objectif de faciliter les échanges entre les scientifiques seniors du Brésil et ceux de l'Afrique occidentale.

"Le troisième axe porte sur le plaidoyer et doit permettre à nos chercheurs d'aller voir ce qui se passe au Brésil et de s'en inspirer pour amener les politiques à adopter de meilleures politiques de recherche agricole", a poursuivi Dr Macauley.

De son côté, Dr Alfred Augusto Cunto Alves, coordonnateur de la coopération technique de la zone Afrique d'Embrapa, l'essentiel du partenariat avec le Coraf doit porter sur le transfert de technologies.

"Car, a-t-il indiqué, l'essentiel de nos technologies ont été développées dans un contexte agro écologique similaire à celui de la sous région ouest africaine. Mais nous allons structurer des projets à grande échelle et faire le partage de notre modèle agricole. Bref, nous voulons améliorer les installations technologiques pour permettre aux chercheurs ouest africains de mener leurs activités sur place".

TE/od/APA

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