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Le Soleil N° 13036 du 7/11/2013

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Dépigmentation artificielle de la peau : En Afrique au Sud du Sahara, 50 % des femmes ont des complications dermatologiques
Publié le jeudi 7 novembre 2013   |  Le Soleil




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Le professeur de l’Institut d’hygiène social de Dakar, Fatimata Ly, soutient que la dépigmentation artificielle demeure un problème de santé publique. En Afrique au Sud du Sahara, plus de 50 % des femmes sont atteintes de complications dermatologiques.

Le Pr Fatimata Ly, dermatologue, a tenu une communication sur les complications médicales de la dépigmentation artificielle en Afrique au Sud du Sahara. Ce phénomène, selon elle, constitue un véritable problème de santé publique en Afrique et même dans le monde entier. Les risques ont pour noms, a-t-elle poursuivi, propension à la pratique, morbidité-mortalité, coût économique exorbitant dans les ménages. « Plus de 50% des femmes en Afrique au Sud du Sahara ont des complications à la peau causées par la dépigmentation », a révélé l’universitaire à l’ouverture du salon international sur les premières rencontres cosmétiques et sur le développement durable en Afrique de l’Ouest organisé par Africa web casting et Dakar 2013.

Le Pr Fatimata Ly avance que ces femmes ont pour la plupart du temps le cancer cutané, des dermatoses infectieuses et non infectieuses, de l’ochronose exogène, des complications extra-dermatologiques. A cela, dit-elle, s’ajoutent 19% des revenus des ménages qui sont dépensés pour l’achat des produits cosmétiques. Le Pr Ly a invité les autorités étatiques a initié des campagnes de prévention en utilisant l’information, l’éducation et la communication pour sensibiliser les populations sur les méfaits de la dépigmentation artificielle. « Il faut inciter les femmes à adopter des pratiques cosmétiques saines », a-t-elle estimé. D’autres thèmes liés au traitement des cheveux, à la cosmétopée seront développés les jours qui suivent. Des techniciens de laboratoire, des pharmaciens industriels, des fournisseurs de matières premières et du parfum, des experts de la formulation et de la réglementation, des biologistes ont partagé des expériences réussies dans le domaine de la dermatologie et de ses problématiques.

La rencontre a réuni beaucoup d’acteurs du monde qui participent à la conception et à la validation d’un produit cosmétique. Plusieurs thèmes liés aux soins corporels et à la dermatologie seront développés durant ces trois jours. La réflexion tournait hier autour de la mélanine et de la problématique des produits éclaircissants.

Ndiol Maka SECK

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