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Sud Quotidien N° 6453 du 8/11/2014

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Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l’intérieur sur l’invite de la CEDEAO: "S’il y a lieu d’ouvrir les frontières, il n’y a pas de problème"
Publié le lundi 10 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Cérémonie
© aDakar.com par DF
Cérémonie publique d`incinération de drogue
Dakar, le 07 Novembre 2014- Le ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique a participé à une cérémonie publique d`incinération de drogue, en présence du directeur de l`Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Mame Seydou Ndour. Dakar, le 07 Novembre 2014- Le ministre de l`Intérieur et de la Sécurité publique a participé à une cérémonie publique d`incinération de drogue, en présence du directeur de l`Office central pour la répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS), Mame Seydou Ndour. Photo: Abdoulaye Daouda Diallo, ministre de l`intérieur et de la sécurité publique


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Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique Abdoulaye Daouda Diallo trouve que «s’il ya lieu d’ouvrir les frontières du Sénégal avec la Guinée, il n’y a pas de problème». Il répondait ainsi à une question de journaliste par rapport à l’invite de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), lors de son sommet extraordinaire qui s’est tenu avant-hier à Accra, aux Etats (membres) qui avaient fermé leurs frontières avec les pays touchés par l’épidémie de fière à virus Ebola de les ouvrir.


«S’il y a lieu d’ouvrir ces frontières parce qu’on a estimé commencer à vaincre le mal, il n’ya pas de problème. Si on estime aussi qu’il y a des difficultés apparentes à ce niveau, je pense qu’on va continuer de veiller à la sécurité de nos populations». Le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique, Abdoulaye Daouda Diallo, se veut claire. Il répondait hier, vendredi 7 novembre 2014, a une interpellation de journaliste sur la décision de la Communauté économique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (Cedeao), lors de son sommet extraordinaire qui s’est tenu la veille à Accra, demandant aux Etats qui avaient fermé leurs frontières avec les pays touchés par l’épidémie de fière à virus Ebola de les ouvrir. C’était en marge de la cérémonie publique mensuelle d’incinération de drogue à Dakar.

Toutefois, Abdoulaye Daouda Diallo indique que le chef de l’Etat, Macky Sall, qui a pris part à ce sommet, va apprécier la situation en relation avec le ministère de l’Intérieur et de la Sécurité publique et le ministère de la Santé et de l’Action sociale. «Sur la base de ces appréciations, il (Macky Sall-ndlr) prendra une décision que nous appliquerons», a-t-il avancé.

Le Sénégal a décidé de fermer à nouveau ses frontières terrestres avec la République de Guinée, depuis le jeudi 21 août dernier, «compte tenu de l’évolution de la fièvre hémorragique à virus Ebola qui pose un problème de santé publique de portée mondiale». A l’époque le ministre de l’Intérieur et de la Sécurité publique avait annoncé, dans un communiqué, que «cette mesure est étendue aux frontières aériennes et maritimes pour les aéronefs et navires en provenance de la République de Guinée, de la Sierra Léone et du Libéria.

En conséquence, les autorités administratives et les forces de Défense et de Sécurité veilleront à la mise en œuvre rigoureuse de la présente mesure».
N’empêche, le Sénégal «reste solidaire avec tous les pays touchés par l’épidémie de la fièvre hémorragique à virus Ebola», avait-il précisé. En atteste, le vendredi 26 septembre dernier, le Sénégal a ouvert un corridor humanitaire aérien à l’aéroport militaire d’Ouakam. Et le lendemain samedi 27, dans l’après-midi, un avion du Programme alimentaire mondial (PAM) transportant du personnel humanitaire en provenance de Conakry, a atterri sur le site du corridor humanitaire.

Cette mesure de fermeture des frontières fait suite à une autre prise, dans ce sens, environ trois mois avant. En effet, le Sénégal avait décidé de fermer ses frontières avec son voisin guinéen, une première fois, en mars dernier dès la confirmation de l’existence d’une épidémie de fièvre Ebola en Guinée. Et du fait de «l’évolution positive de cette épidémie». Ce, quelques jours seulement après les assurances du président guinéen quant au contrôle de l’épidémie dans son pays. Le ministre de la Santé avait alors présenté une batterie de mesures de prévention et de contrôle afin de limiter les risques de contamination.

Après plusieurs semaines de surveillance, Dakar avait décidé de rouvrir ses frontières, le mardi 06 mai. Les autorités guinéennes n’ont pas apprécié cette décision d’un «pays frère» de se barricader.

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