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Le Quotidien N° 3528 du 6/11/2014

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Dénonçant l’absence d’un procès équitable pour Karim Wade : Les cadres libéraux taclent Henri G. Diop et la CREI
Publié le vendredi 7 novembre 2014   |  Le Quotidien


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© aDakar.com par DF
Le procès de Karim Wade s`est ouvert à Dakar
Dakar, le 31 Juillet 2014 -Karim Wade, le fils de l`ex- président de la république du Sénégal, a fait face aux juges de la Cour de Répression de l`Enrichissement Illicite (CREI). Ancien ministre durant le règne de son père, Karim Wade est accusé de s`être enrichi de façon illicite.


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Les cadres libéraux ont une obsession : Que Karim Wade ait droit à un procès équitable. Pour exprimer leur «courroux» contre la manière dont la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) conduit le procès de Wade-fils et Cie, la Fédération nationale des cadres libéraux (Fncl), à travers un communiqué rendu public hier, «dénonce vigoureusement les agissements de la Cour de répression de l’enrichissement illicite (Crei) qui ne permet pas à (leur) frère Karim Wade, pris en otage par un régime incompétent, d’exercer les droits que la Cons­titution et les conventions et traités internationaux lui reconnaissent comme droits inaliénables».
Qualifiant le jugement de Karim Wade de «procès de la honte», la Fncl étale ses exigences. Il s’agit du «respect de l’égalité des chances, l’égalité des armes requise pour prétendre à un procès équitable». Ce démembrement du Parti démocratique sénégalais (Pds) de constater encore «qu’après trois mois de procès l’accusation tente maladroitement d’asseoir ses accusations sur la base de témoignages dont leurs auteurs sont manifestement ‘’traités’’ pour charger (leur) frère Karim Wade pour ne pas être eux mêmes poursuivis». Considérant qu’une telle méthode «est indigne de notre démocratie et porte gravement atteinte à l’image de notre pays», les cadres libéraux estiment que le Président de la Crei, Henri Grégoire Diop, «ne cache pas son parti pris». Ils sont aussi d’avis que «son comportement trahit son empressement de bacler les audiences et prendre une décision connue d’avance».
Constatant l’absence de preuve montrant que «Karim Wade est actionnaire, bénéficiaire économique encore moins administrateur de l’une quelconque des sociétés qui lui sont attribuées comme étant sa propriété», les cadres libéraux interpellent «la Crei et particulièrement son président (…) sur les agissements multiples et variés tendant à empêcher les avocats de (leur) frère Karim Wade d’organiser correctement la défense de leur client».
A propos du «prétendu compte» de Singapour, la Fncl «met en demeure le procureur spécial d’apporter la preuve de l’existence des 47 milliards qui y sont logés et s’il en est incapable de demander pardon au nom de la République et de requérir la mise en liberté d’office» de M. Wade.
Par ailleurs, «les propos injustes tenus par le président Henri Grégoire Diop à l’encontre de (leur) frère Karim Wade» sont dénoncés par la Fncl. Elle note que ceux-ci «enlèvent tout doute sur son intention de le condamner puisqu’il lui annonce qu’il restera en prison, et qu’il est libre, comme ses avocats, de faire un pourvoi en cassation».

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