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Couverture maladie : l’IPRES va appuyer l’Etat avec 2 milliards par an
Publié le vendredi 7 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise


L`Ipres
© aDakar.com
L`Ipres annonce des mesures en faveur des retraités
L`Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) a décidé de mettre en place un certain nombre de mesures destinées à soulager les retraités, a annoncé, lundi à Dakar, le président de son Conseil d’administration, Mamadou Racine Sy. Photo: Amadou Racine Sy, président du Conseil d’administration de l`IPRES


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L’Institution de prévoyance retraite du Sénégal (IPRES) a décidé de mettre chaque année à la disposition de l’Etat une enveloppe de plus de deux milliards de francs CFA pour la couverture maladie universelle (CMU) des retraités, a annoncé jeudi son directeur général, Mamadou Sy Mbengue.

‘’La CMU est à l’état embryonnaire au niveau du Sénégal, mais l’IPRES s’est substituée à l'Etat dans le cadre de son action sanitaire et sociale, en mettant en place, annuellement, cette somme. C’est une activité qui n’entre pas fondamentalement dans ses prérogatives, mais il s’agit d’un accompagnement de l’Etat ’’, a notamment précisé M. Mbengue.

Il s’exprimait jeudi à Saly-Portudal (Mbour, ouest) où il participait à un séminaire de réflexion sur la problématique de l’insaisissabilité des biens et deniers des institutions de prévoyance sociale.

La rencontre, ouverte par le ministre du Travail, du Dialogue social, des Organisations professionnelles et des Relations avec les Institutions, Mansour Sy, prend fin samedi.

Selon Mamadou Sy Mbengue, ‘’si l’IPRES accompagne l’Etat dans ce cadre-là, ce dernier à l’obligation de couvrir l’IPRES et la Caisse de sécurité sociale (CSS) contre la saisissabilité de leurs biens et deniers’’.

Au Sénégal, la gestion du service public de la sécurité sociale des travailleurs relevant du Code du travail ou du Code de la marine marchande est déléguée aux institutions de prévoyance sociale qui sont des personnes de droit privé. Il s’agit de la Caisse de sécurité sociale (CSS), de l’IPRES et des Institutions de prévoyance maladie (IPM).

Compte tenu de l’impact des prestations servies par ces institutions sur les travailleurs et leurs familles, et conformément aux orientations de l’axe II du Plan Sénégal émergent (PSE) qui est consacré au capital humain, à la protection sociale et au développement durable, le ministre Mansour Sy estime qu’il convient d’assurer à ces institutions la protection des ressources nécessaires à l’exécution de leur mission de service public tout en prenant compte les intérêts des créanciers.

‘’D’ailleurs, il ne s’agira pas de s’arrêter en si bon chemin. De manière générale, nous allons susciter auprès du ministre du Travail, Mansour Sy, une réflexion beaucoup plus globale pour parler des régimes juridique et fiscal dans la prévoyance sociale’’, a indiqué le DG de l’IPRES.

Aujourd’hui, poursuit-il, ‘’le régime juridique et le régime fiscal, combinés avec la saisissabilité des biens et deniers de l’IPRES, amènent souvent le fisc et certaines institutions à opérer des ponctions d’autorité sur leurs deniers, alors que nous avons besoin d’avoir une excellence santé financière pour accompagner la politique de l’Etat. Et nous avons bon espoir que notre appel sera entendu’’, a lancé Mamadou Sy Mbengue.

Selon lui, le séminaire se tient dans un contexte où la politique sociale est au cœur des politiques gouvernementales, particulièrement celles ayant trait à la protection sociale. Il y a aussi que le président de la République Macky Sall l’a mise au cœur de son magistère et travaille à son extension à tous les Sénégalais. En atteste, selon lui, la mise en place de bourses de sécurité familiale, la bonification retraite et la CMU.

‘’De ce point de vue, les institutions de prévoyance sociale vont jouer des rôles de plus en plus importants pour accompagner le gouvernement. S’il en est ainsi, il est important qu’on soit couvert contre le risque de saisissabilité’’, a-t-il insisté.

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