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Sud Quotidien N° 6450 du 5/11/2014

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Sortie de crise au Burkina Faso: Macky joue les bons offices à Ouaga
Publié le jeudi 6 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Célébration
© Présidence par Burkina Faso
Célébration des 20 ans de l’UEMOA : Macky Sall est arrivé à Ouagadougou
Ouagadougou, le 20 Octobre 2014- A la suite de son homologue ivoirien, le Président du Faso, Blaise Compaoré a accueilli dans l’après-midi du dimanche 19 octobre 2014 à l’aéroport international de Ouagadougou, le chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall. Au terme de l’exécution des hymnes nationaux, les deux chefs d’Etat se sont installés dans le salon d’honneur de l’aéroport pour un bref échange. Le président sénégalais a laissé entendre que cette rencontre sera l’occasion pour les chefs d’Etat de l’UEMOA, de faire le bilan des 20 ans d’existence de l’institution sous régionale.


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Le président de la République du Sénégal Macky Sall se rend aujourd’hui, mercredi 05 novembre, dans la capitale burkinabé, afin de jouer sa partition dans la recherche de solutions pour dénouer la crise institutionnelle consécutive au soulèvement populaire ayant conduit à la destitution de l’ancien chef de l’Etat Blaise Campaoré. Macky Sall sera épaulé dans cette tâche par les présidents du Nigéria Goodluck Jonathan et du Ghana John Dramani Mahama.

La venue de ces trois présidents africains à Ouagadougou a été annoncée par le chef de file de l'opposition burkinabé, Zéphirin Diabré, à l'issue d'une réunion organisée mardi matin dans la capitale du Faso entre les leaders de l'opposition et les envoyés de la Cedeao, de l'Union africaine et des Nations unies. Objectif desdits médiateurs : faciliter la sortie de crise et la transition dans un pays où a fini de s’installer un véritable capharnaüm institutionnel, suite au départ forcé de l’ancien Président victime d’un soulèvement populaire.

L’armée qui s’était emparée du pouvoir à la chute de son ancien chef Blaise Campaoré était indexée comme la principale responsable de cette situation en total déphasage avec la Constitution du pays qui instituait qu’en cas de vacance du pouvoir, le président de l’Assemblée nationale devait conduire la transition jusqu’à l’organisation des élections.

En réaction à cette mainmise de l’armée sur le pouvoir, l'Union africaine (UA) a donné deux semaines aux militaires pour rendre le pouvoir à un gouvernement civil, sous peine de sanctions. Ces menaces faisaient suite à celles des États-Unis, qui, dès samedi, condamnaient "la tentative de l'armée burkinabè d'imposer sa volonté au peuple". La France, quant à elle, avait estimé par la voix de son président que pour que des élections "puissent se tenir, il faut que ce soit un pouvoir civil qui puisse le faire".

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