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Sud Quotidien N° 6449 du 3/11/2014

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Burkina Faso- Transition civile, tentative de récupération du sursaut populaire: La Raddho tire la sonnette d’alarme
Publié le mercredi 5 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Burkina
© aDakar.com par DF
Burkina Faso: la RADDHO pour un gouvernement civil de transition
Dakar, le 03 Novembre 2014- La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’homme (RADDHO) a appelé lundi à Dakar l’armée burkinabé à mettre en place un gouvernement civil de transition qui va organiser des élections ‘’justes et démocratiques’’. La RADDHO avait initialement annoncé une manifestation pacifique, devant l’ambassade en "soutien à la lutte du peuple burkinabé contre la confiscation du pouvoir" par les militaires de ce pays, après la chute du président Blaise Compaoré.


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La Rencontre africaine pour la défense des droits de l’Homme (Raddho) appelle les "forces vives" du Burkina Faso à "convenir d'une transition civile et inclusive" pouvant déboucher sur des élections "au rapidement que possible".

Dans un communiqué transmis dimanche à la presse, elle demande en effet "aux Forces vives de la nation de convenir d'une transition civile et inclusive devant déboucher sur la tenue, aussi rapidement que possible, d'élections libres et justes permettant la mise en place d’un gouvernement représentatif et légitime".

L’organisation de défense des droits de l’Homme a fait également part de "sa vive inquiétude face à la tentative de récupération de la souveraineté du peuple burkinabé, suite à l'insurrection populaire qui a contraint Blaise Compaoré à démissionner de la Présidence du Faso". "La Raddho considère qu’à la suite de la victoire exemplaire du Peuple burkinabé, qui a coûté la vie à de nombreux citoyens considérés aujourd’hui comme des martyrs, il n’est pas admissible que celle-ci soit confisquée par des éléments de l’armée, de surcroît, très proches de l’ancien Président déchu'', est-il écrit.

Pour finir, l’organisation a tenu à marquer son soutien à « l’élan de solidarité du peuple burkinabé, incarné par les Forces vives de la nation qui aspirent à plus de liberté, de démocratie, de respect de la bonne gouvernance et des droits humains, qui contestent le nouvel homme fort de la transition, le lieutenant-colonel Isaac Zida, imposé par l'armée pour assurer la phase de transition".

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