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Sud Quotidien N° 6449 du 3/11/2014

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Diourbel- Mauvaise campagne agricole: Les autorités sonnent l’alerte
Publié le mercredi 5 novembre 2014   |  Sud Quotidien


Agriculture
© Autre presse par DR
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La campagne agricole 2014 a connu quelques difficultés au niveau de la région de Diourbel. Un comité régional de développement sous la présidence du gouverneur de région Mouhamadou Moustapha Ndao a permis aux autorités locales de sonner l’alerte pour permettre aux autorités centrales de prendre les mesures nécessaires en vue d’atténuer le sinistre qui frappe une bonne partie de la région de Diourbel.

Des zones à risque alimentaire ont été identifiées au niveau de la région de Diourbel. «Dans toutes les départements et dans toutes les communes, il y a d’une façon ou d’une autre, des villages qui sont à risque alimentaire parce que tout simplement cet hivernage s’est présenté de telle sorte que dans un rayon de 5 km, vous vous retrouvez dans une exploitation où il y a rien. Cet hivernage est particulièrement compliqué», a lancé Abdoulaye Camara, le directeur régional du développement rural de Diourbel.

Mais les zones où la complication s’est manifestée indique-t-il, «c’est par exemple pour le département de Diourbel. C’est la zone de Ndankhe Sene, Ndindy pour le département de Diourbel, tout le département de Bambey sauf une partie de Ngoye où les résultats sont bons et la zone de Darou Nahim, Taif et Sadio pour le département de Mbacké».
Le directeur régional du développement rural de Diourbel recommande une prospection exhaustive pour évaluer le niveau du sinistre pour permettre aux autorités d’avoir un outil d’aide à la prise de décision pour voir quelle mesure à prendre.

La situation de la biomasse herbacée est actuellement satisfaisante au niveau de Diourbel mais, elle ne peut pas couvrir les besoins alimentaires du cheptel.

Le chef du service régional des services vétérinaires de Diourbel, présent à la rencontre, sonne l’alerte et invite les éleveurs à faire des réserves fourragères pour prévenir la période de soudure qui risque d’être plus longue que d’habitude. Dr El hadji Yade explique : «les pâturages n’ont été au rendez-vous qu’à partir de septembre. On a constaté que la biomasse globale pour l’entretien des animaux jusqu’à l’hivernage prochain peut nous poser problème.»
C’est la raison pour laquelle, il faut déjà présent tirer la sonnette d’alarme car, on risque d’assister à une période de soudure un peu plus longue si l’on considère qu’il y a des transhumants qui vont s’adjoindre au disponible déjà au niveau de la région.

Que l’on puisse prendre les mesures idoines pour que ceux qui peuvent faire des commandes d’aliments qu’ils fassent les commandes d’aliments, qu’on puisse les prendre à temps pour qu’on puisse atténuer les effets en cas de période difficile a martelé Dr Yade.

Tirant le bilan de la campagne agricole, il estime que les mises en place des semences se sont déroulées correctement pour la plupart des spéculations en dehors du mil et du sésame.
Toutes les prévisions ont été réalisées à 100% en termes de mise en place. Là où on a eu des contraintes, c’est pour ce qui est de l’engrais mil, nous avons des taux de mise qui avoisine les 90 % et des taux de cession qui tournent autour de 100%.

Mais pour l’engrais arachide, on a des niveaux de mise en place de 50%. Et des niveaux de cession de 60%. Toutefois, l’engrais qui a connu plus de retard, c’est l’urée. Il a été mis en place au mois de septembre avec des taux de cession de 30 à 35%. La situation phytosanitaire a été calme.

«Sur ce plan dira-t-il, un lot important de produits phytosanitaires a été mis à la disposition de la région distribué aux producteurs, une unité de traitement a été dépêchée par la DPV direction de la protection des végétaux de telle sorte que les foyers d’infestation et de prolifération des ravageurs ont été contrôlés».

Mais, pour ce qui est de pluviométrie, c’est là où on a enregistré des difficultés. «Cette année a été une année pluviométrique compliquée même si on l’hivernage s’est installé à mi-juillet. On s’est retrouvé avec 4 niveaux des semis. Et cela s’est répercuter sur l’évolution des cultures et se répercutera sur les rendements», a soutenu M. Camara.

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