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Le Quotidien N° 3526 du 3/11/2014

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Succession de Blaise sur fond de contestation : Le Faso refuse le baiser de Zida
Publié le mardi 4 novembre 2014   |  Le Quotidien


UEMOA
© aDakar.com par GS
UEMOA : 20 ans au service de l`intégration économique
Lundi 20 octobre 2014. Ouagadougou. Salle des banquets de Ouaga 2000. Les chefs d`Etat et de gouvernement des pays membres de l`Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) se sont retrouvés pour célébrer le 20e anniversaire de l`organisation commune placé sous le thème "UEMOA, 20 ans, les voies d`un développement solidaire". Photo: Blaise Compaoré, président de la République du Burkina Faso


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Le nouveau Président de la transition du Faso n’a pas encore pris ses marques qu’une partie des Burkinabè se lève pour réclamer sa démission. Les défenseurs du Lieutenant-Colonel Yacouba Isaac Zida a fait ses preuves à travers le rétablissement de l’ordre dans le pays au bout de deux jours.
Depuis hier, certains Burkinabè réclament le départ du pouvoir du nouveau Président Yacouba Isaac Zida. Ils sont descendus à nouveau dans la rue et se sont massés par centaines de milliers à la «place de la Révolution». Ces opposants à la prise du pouvoir par l’Armée sont appuyés par une partie de l’opposition à Blaise Compaoré qui estime que «l’Armée a confisqué le pouvoir et doit le rendre aux civils». C’est également la position défendue par les représentants de la Communauté internationale.
Mais les dés sont jetés. L’Armée burkinabè, plus que soudée et unie, a désigné le Lieutenant-Colonel Zida pour diriger le pays. Depuis trois jours, même des généraux sont au garde-à-vous devant cet homme qui semble bien faire le consensus dans les rangs. D’ailleurs, certains font remarquer à Ouagadougou qu’après sa prise de parole, «tout est rentré dans l’ordre».
Le nouvel homme fort a, constatent ses défenseurs, fait ses preuves en deux jours en rétablissant l’ordre dans le pays. «Les pillages, les actes de vandalisme se sont estompés quand il a envoyé les militaires rétablir l’ordre… Le pays a été mis au propre sur son ordre et les frontières aériennes sont rouvertes», note un de ses partisans, qui estime que le calme est revenu à Ouagadougou et que ce sont des «anarchistes» qui veulent profiter de l’accalmie et faire sombrer le pays à nouveau dans la violence.
De son côté, l’opposition, qui réclame le départ de Zida, semble plutôt divisée. Alors que certains partis ne se sont pas officiellement prononcés encore, d’autres profitent de la situation chaotique «pour mieux se faire voir, profiter de la situation et tirer les choses de leur côté». Ce sont surtout ceux-là qui refusent de reconnaître l’autorité du Président Zida. Une pagaille qui ne dit pas son nom et qui a poussé hier encore l’Armée à tirer en l’air pour disperser la foule, qui occupait la place de la Nation, et empêcher Saran Pérene (membre de l’opposition) d’utiliser le canal de la Télévision nationale pour s’autoproclamer «Président de la transition».

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