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Le Sénégal gagnerait à utiliser le gaz naturel liquéfié (expert)
Publié le mardi 4 novembre 2014   |  Agence de Presse Sénégalaise




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Le Sénégal gagnerait davantage à utiliser le gaz naturel liquéfié (GNL) pour diversifier ses sources d’énergie, afin de ne plus dépendre uniquement des produits pétroliers, a affirmé lundi l’expert André Graille.

"Le Sénégal aujourd'hui utilise du fuel lourd produit à partir du pétrole. L'avantage, c'est d'avoir un combustible beaucoup plus propre qui améliorerait le fonctionnement des productions des producteurs d’électricité", a souligné M. Graille, consultant en GNL, à Poten et partners.

Il présentait une étude de la Banque Mondiale (BM) dans l’optique d’aider le Sénégal dans la détermination de ses besoins et des critères de viabilité pour l’importation de GNL.

Selon lui, l'avantage du gaz naturel est qu'’’il est très pur’’, et sans polluant. ‘’C'est du méthane pur. A partir d'une certaine consommation, le gaz peut devenir moins cher que le fuel lourd. C'est également une économie sur l'approvisionnement des centrales électriques", a-t-il indiqué.

"Aujourd’hui, le Sénégal ne dispose que d’un seul gisement qui est faible. Aujourd’hui, la demande pour l’électricité est relativement faible. Pour que cela devienne rentable, il faudrait que cette demande augmente", a toutefois fait remarquer l’expert.

Néanmoins, il a relevé qu’"il y a un grand potentiel d'augmentation de la demande électrique, parce que le gouvernement a des objectifs importants de croissance du PIB’’, synonyme d’’’augmentation de la consommation de l'électricité’’. Les deux choses allant ‘’de pair".

L'étude révèle que "le Sénégal a une demande potentielle de GNL immédiate et à moyen terme d’environ 0.60 MMt/an. C'est trop limité pour soutenir l’économie du GNL en remplacement du fuel lourd".

Le directeur des études générales de la SENELEC, Bacary Diop, estime que si le Sénégal veut se lancer dans le gaz, "il faut l'importer tant que les réserves dont on parle […] ne sont pas encore prouvées".

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